NETTALI.COM- Le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), Migui Marame Ndiaye a lancé, ce mardi 28 novembre, un appel aux acteurs politiques et aux forces de sécurité afin d'assurer la sécurité des journalistes sur le terrain pendant la période électorale.

Dans le cadre des ateliers de formation sur la couverture médiatique en période électorale initiés par la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) et le Cnra dans différentes régions, le président de la Cjrs, Migui Maram Ndiaye a fait un plaidoyer dans le sens d’assurer la sécurité des journalistes pendant la période électorale. Il note ainsi qu’il il est rare d’assister à un événement au Sénégal surtout politique sans qu’un professionnel des médias ne soit victime d’une violence de la part des acteurs politiques ou des forces de défense et de sécurité.

Poursuivant, il souligne que la couverture médiatique des élections est cruciale pour garantir le pluralisme politique et assurer que l’électorat puisse exercer ses droits politiques. « C’est donc dans un tel contexte que Reporters sans frontière (Rsf) se mobilise pour développer un programme visant à préparer, équiper et former les reporters et professionnels des médias à couvrir les périodes électorales de manière indépendante, fiable et sécurisé », fait-il savoir.

Avant de souligner que c’est une élection très importante pour tous les Sénégalais. « Nous sommes attendus en tant qu’acteurs des médias parce que tout simplement on ne peut pas parler de démocratie sans pour autant parler de la presse » indique-t-il.

Par ailleurs il a appelé ses confrères à plus de responsabilités dans le traitement de l’information. « C’est une période très propice pour faire dans la désinformation, dans la manipulation mais également dans la propagande, alors que les Sénégalais doivent élire celui qui va conduire la destinée du pays dans les 5 années à venir. Il y a un aspect qui nous différencie de ceux qui utilisent les réseaux sociaux qui est la vérification des faits et il est nécessaire de prendre le temps de vérifier nos informations avant de les diffuser et de les donner aux populations », alerte-t-il.