NETTALI.COM- Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a entamé une grève de 48h à compter de jeudi 23 novembre 2023 accusant le ministre de la fonction publique d’être le principal responsable du mot d’ordre. Toutefois, Gallo Bâ dit s’inscrire en faux contre tout cela.

La grève des travailleurs de la justice a démarré ce jeudi 23 novembre 2023 et va se poursuivre jusqu’au vendredi 24. Ainsi, ils prennent comme principal responsable, le ministre de la Fonction publique. Ce dernier s’est totalement récusé de toute accusation. « Je n’ai pas de problème avec eux, c’est un qui est vieux de plus de 5 ans. Ils indexent certains de mes collaborateurs et je m’inscris en faux contre cela», a rétorqué le ministre. Gallo Bâ estime qu'il n'est pas surpris de voir le Sytjust en mouvement.

Le syndicat le désigne comme principal responsable de leur mot d’ordre. « Je m’attendais que le Sytjust soit en grève actuellement parce qu’ils ont déposé un préavis de grève sur la base duquel, on les avait convoqués en réunion pour dégrossir, discuter avec eux sur le sujet. Et sur le seul point qui leur tient particulièrement à cœur et qui concerne le reclassement des greffiers de la hiérarchie B2  à la hiérarchie A2. Le comité technique s’est réuni et aujourd’hui je m’attendais à ce qu’on se revoie pour que nous puissions partager nos réflexions et voir dans quelle mesure avancer sur le sujet. Ce que je peux dire en ce moment, c'est que le gouvernement reste disposé à trouver une solution aux problèmes qu’ils invoquent. Nous sommes dans ces dispositions de travailler à pouvoir satisfaire ce point de revendication», dit-il.

Avant de poursuivre : «je précise que la formation qu’il ne veulent pas faire est prévue par le décret qui organise le fonctionnement du centre de formation judiciaire. C’est l’école de formation qui les forme au niveau de ce centre et l’État à travers les textes règlementaires se doit de respecter ces dispositions là pour que la formation se fasse. Maintenant ils souhaitent que la formation ne se fasse pas,  que le reclassement soit automatique. Ce qui, à l’état actuel des choses au niveau de la fonction publique, n’est pas encore possible. Mais on reste disposé à poursuivre la discussion ».