NETTALI.COM- Le leader du parti Sénégal en tête (Set), Moustapha Guirassy, considère qu’il y a de l’abus, un acharnement sur les leaders de l’opposition comme ça été le cas avec Khalifa Sall, Karim Wade et encore le cas Ousmane Sonko. Invité sur le plateau de Jury du dimanche ce 30 Juillet 2023, M. Guirassy, membre de la Conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), déclare qu’ils  vont résister et se battre pour ne pas accepter ces  abus .

Quelle riposte la coalition Yewwi Askan Wi va-t-elle apporter suite à l'arrestation de Ousmane Sonko?  Dans tous les cas, dans un communiqué, la dite coalition a exigé la libération du leader de Pastef non sans inviter ses membres à rester mobiliser pour les prochaines directives. Interpellé par rapport à ces directives, l’ancien député-maire de Kédougou et Président du parti Sénégal en tête, Moustapha Guirassy a soutenu qu'il s'agit de décisions à prendre, des discours à construire, et d’actions aussi à mener. Car, il constate qu’en ce moment, il y a de l’abus, un acharnement sur les leaders de l’opposition comme ça a été le cas avec Khalifa Sall, avec Karim Wade et aujourd’hui, Ousmane Sonko.

« On ne peut pas accepter les abus. On ne peut pas accepter que le pays perde ses acquis. Notre responsabilité, c’est d’aller vers la conquête du pouvoir, mais notre responsabilité aussi, c’est l’éveil des consciences. C’est de nous battre pour consolider ce que les combats historiques nous ont donné. C’est la responsabilité d’un parti politique, de tout leader. Je pense qu’il ne s’agit pas simplement d’être du côté du pouvoir ou de l’opposition, ou d’avoir un pari ou un mouvement, il s’agit de faire avancer les choses » dit-il.

Et de poursuivre « résister, dire non. S’il faut manifester, il faut le faire. S’il faut porter des brassards rouges, il faut le faire. S’il faut faire un sit in, il faut le faire. Si on nous prive du droit de le faire, il faut résister. La dignité du patriote sénégalais, c’est de dire non quand il faut dire non. Il s’agira de dire aux militants de ne pas accepter que les abus soient commis en conformité avec la Constitution. Je pense que c’est des sachants qui sont dans cette coalition, il y a des juristes, des avocats, des hommes d’Etat, ils vont expliquer les abus aux Sénégalais pour que tout le monde comprenne. S’il faut internationaliser le combat aussi, il faudra le faire comme cela a été le cas il n’y a pas longtemps ».