NETTALI.COM - Pour rester sur la note de Pastef qui accable le parti au pouvoir, relevons les accusations des partisans d’Ousmane Sonko.

"Dans certains véhicules, on pouvait noter le logo du ministère de l'Éducation nationale. Il a été également établi, suivant le reportage du journal ‘Le Monde’ du 12 juin 2023, que les nervis étaient recrutés et rémunérés par des responsables de l'APR. Il est également à noter que ces hommes avaient à leur disposition des armes de guerre et des armes blanches (machettes, gourdins, couteaux) dont ils se sont servis contre les manifestants. Leurs interventions coordonnées, violentes et sanglantes ont occasionné des dom- mages corporels, des mutilations, des tortures et des décès par balles de manifestants."

Ils ajoutent, pour asseoir leur thèse, que "le porte-parole de l'APR, M. Seydou Guèye, interrogé par la chaîne TV5, a reconnu explicite- ment que ces milices et nervis étaient des “volontaires” qui se sont déployés spontanément pour défendre l'APR et les institutions de la République. Il est également à rap- peler que d'éminents responsables de l'APR (Moustapha Diakhaté, Aliou Doumbourou Sow, Ahmed Suzanne Camara,..) avaient appelé aux meurtres sans jamais être inquiétés par la justice sénégalaise"

Eu égard à cela, Pastef/Les patriotes est convaincu que "ces nervis ont été recrutés, employés, armés, dotés de moyens logistiques et payés par l'APR pour semer la mort et la terreur sur les manifes- tants. Il n'est plus contestable que ces nervis déployés par l'APR se sont immiscés dans les fonctions régaliennes du maintien de l'ordre et ont usurpé les compétences des forces de sécurité en violation totale des lois et règlements. Il est notoire que les actions immédiates de ces nervis ont été exécutées avec l'usage d'armes de guerre, d'armes à feu et d'armes blanches, et ont occasionné des agissements violents sur les personnes et les biens".

Dans ce cadre, l’article 7 de la Constitution a été violé, d’après leur déclaration. C’est pour ces raisons que Pastef demande la “dissolution immédiate, sans préavis” du parti au pouvoir