NETTALI.COM - Pour rester sur ce flou qui entoure la question de la 3ème candidature. Rappelons que vendredi 23 décembre, lors du séminaire de la coalition BBY, deux résolutions ont vu le jour dont une motion de soutien au Chef de l’Etat, même si elle n'a pu permettre d'être clair sur la question de la 3ème candidature du président Sall.

Prenant la parole, l’avocat Ousmane Sèye s'est voulu prudent dans son discours : "En tout état de cause, le séminaire lance un appel pressant à toutes les composantes de la coalition, aux démocrates et républicains de tous bords, aux forces vives de la nation, à tous les Sénégalais de bonne volonté de l’intérieur et de l’extérieur du pays pour que, dans un élan de vaste rassemblement le candidat désigné le moment venu assure le triomphe de notre camp pour poursuivre dans la sérénité, la paix et la stabilité les vastes réformes devant les conduire à l’émergence à l’horizon 2035".

Beaucoup d'observateurs ne voient à la vérité que deux grands moments d'ici là où les Sénégalais peuvent espérer en savoir plus sur cette candidature. Il s'agit du 31 décembre avec le discours du nouvel an ou du 4 avril, date de célébration de la fête de l'indépendance du Sénégal. Ou encore qu'il choisisse la voie d'une conférence de presse ou d'un évènement donné pour se prononcer.

Une chose à toutefois préciser, est que l'important n'est pas pour Macky Sall de dire s'il sera candidat ou pas. Seul l'acte de déposer un dossier de candidature à la présidentielle, pourra permettre au Conseil constitutionnel de se prononcer. Qu'il le dise publiquement ou pas n'engagera nullement la juridiction. Le président peut donc bel et bien ne pas se prononcer et poser un acte de candidature. A bon entendeur, salut !