NETTALI.COM - Ndiaga Ndour, le Directeur de la Tfm, par ailleurs frère du PDG du Groupe Futurs Médias, Youssou Ndour, a passé une sale journée hier. Récit d’un mardi cauchemardesque qu’il ne va sûrement pas oublier.

Dans la matinée de ce mardi, Ndiaga Ndour reçoit la visite de gendarmes de la Brigade de recherches de Faidherbe, les mêmes qui l’avaient déféré au parquet suite à la plainte de El Hadji , patron de la 2S tv, pour «vol de fréquence». Les hommes en bleu sont munis d’un mandat d’arrêt décerné contre lui par le juge du 8e cabinet, celui-là même qui avait inculpé et placé sous contrôle judiciaire le frère du chanteur, suite à l’instruction ouverte dans cette affaire de «Vol de fréquence».

Ndiaga Ndour est ainsi embarqué, en exécution de ce mandat d’arrêt. Comme le prévoit le code de procédure pénale sénégalais, il est directement conduit à la Maison d’arrêt de Rebeuss. Une fois à la prison de Rebeuss, Ndiaga Ndour est enregistré comme nouveau pensionnaire. Le magistrat instructeur, informé par la suite, ordonne sa conduite au palais de justice de Dakar.

Ndiaga Ndour est ainsi extrait et conduit à la cave du tribunal de Dakar, en attendant d’être reçu dans son cabinet par le juge signataire du mandat d’arrêt.

Il passera la journée dans ce sinistre endroit où il a côtoyé les personnes qui venaient d’être déférées au parquet et celles extraites de la prison et devant être jugées.

Ce n’est qu’en fin d’après-midi qu’il est conduit au bureau du juge qui lui notifie les motifs de son arrestation : il n’a pas respecté les termes du contrôle judiciaire qui pèse sur lui. Il devant se présenter tous les 15 jours au bureau du juge pour émarger, histoire de montrer qu’il est sur le territoire national. Chose que l’inculpé ne respecte pas depuis quelques temps. Après l’avoir vertement sermonné, le juge lui a encore notifié son placement sous contrôle judiciaire, en lui précisant que cette fois-ci s’il ne respecte pas les termes, ce sera un mandat de dépôt, conformément aux dispositions de la loi.

Ndiaga Ndour, soulagé, est ainsi reconduit à la cave et embarqué, à nouveau, avec d’autres détenus, vers la prison de Rebeuss. Il fallait qu’il repasse là-bas pour les formalités de levée d’écrou avant de pouvoir recouvrer la liberté.Chose qui a été faite en début de soirée.

C’est un Ndiaga Ndour, soulagée après une journée cauchemardesque, qui est finalement rentré chez lui, se disant sûrement, qu’il l’a échappé belle.