NETTALI.COM - Dans sa publication de ce mardi 18, le site français «Le Parisien» rapporte qu’un juge enquête sur quatre viols qu’aurait commis un PDG franco-Sénégalais, âgé de 58 ans. L’intéressé nie les faits. Il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant la fin de l’instruction.

Selon toujours nos confrères, le présumé auteur de ces actes est un directeur général d’une plateforme numérique internationale âgé de 58 ans. Il est accusé de viol par quatre femmes âgées respectivement de 24 ans, 22 ans et 23 ans. «Ce PDG d’une plateforme numérique internationale, âgé de 58 ans, a été interpellé par les policiers du premier district de police judiciaire quelques jours plus tard au retour de vacances express à Ibiza (Espagne) avec sa fiancée. Déféré le 13 octobre au tribunal de Paris, ce Franco-Sénégalais a finalement été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en attendant la fin de l’instruction. Trois femmes l’accusent de viol. La soirée du 6 octobre, le PDG est d’abord en tête-à-tête avec sa compagne dans un restaurant de la place des Vosges à Paris (IVe). Il a rencontré cette ravissante Russe de 24 ans quelques mois plus tôt. Avant même que le repas ne se termine, le couple est rejoint par un ami. Lui non plus n’est pas n’importe qui. C’est un homme d’affaires se présentant lui-même comme un millionnaire. Il est accompagné de deux femmes. Une troisième amie les rejoint ensuite. Ils sont finalement six à se déhancher sur la piste d’un autre restaurant branché de la célèbre place parisienne. À deux heures du matin, l’établissement ferme. Mais les fêtards n’ont pas envie de se quitter», narre le site français.

D’après le journal, «Le PDG de 58 ans propose à ses amis de se retrouver dans son bel appartement de l’avenue d’Iéna à Paris (XVIe). Pour l’ami millionnaire et la compagne russe, la soirée se déroule tout à fait normalement. Ce n’est pas du tout le récit des trois «amies». Selon l’une d’entre elles, âgée de 22 ans, le propriétaire de l’appartement se met discrètement à lui caresser les fesses. Elle décide aussitôt de partir. Mais l’homme la rejoint sur le palier et la viole dans les escaliers. La jeune femme rentre ensuite chez elle peu après 3h30. Interrogée par son petit copain, elle finit par lui confier ce qui venait de lui arriver. Dès le lendemain, elle en parle aux deux autres invitées.  Elles assurent qu’elles aussi ont été violées.

En effet, d'après leur récit, une fois la première amie partie, le copain millionnaire du PDG s’est également éclipsé. Elles ne sont plus que deux en compagnie de l’homme d’affaires et de sa fiancée russe. Peu avant 5 heures, l’une des invitées, âgée de 23 ans, raconte aux enquêteurs que l’hôte l’a rejoint dans la salle de bains et lui a sauté dessus. La jeune femme s'est débattue avant de quitter immédiatement l’appartement. Là encore, toujours selon son récit, l’hôte l'a retrouvé sur le palier et l'a violé. La compagne du PDG, éreintée, était partie se coucher. Il ne restait plus que la troisième amie. Cette dernière veut elle aussi rentrer chez elle. Mais selon son témoignage, l’homme commence à l’embrasser alors qu’elle se trouvait sur le sofa du salon. Puis, il la viole. Selon toujours le journal en ligne français,  le mis en cause a soutenu que les plaignantes se sont mises d’accord pour inventer ces faits.

Selon le journal français, les expertises médicales pratiquées sur les plaignantes font état d’un jour d’incapacité totale de travail (Itt) pour la fille âgée de 22 ans, un jour d’Itt pour des lésions des parties intimes concernant la victime présumée de 23 ans et deux jours pour la dernière. Les déclarations des trois jeunes femmes sont restées constantes.

Le site français ajoute que «lors de sa garde à vue, le PDG a nié fermement toute implication dans ce dossier», selon son avocat Me Philippe Zeller. C’est au contraire, les femmes qui se seraient jetées sur lui. Il estime qu’elles sont des escort-girls qui se seraient mises d’accord pour inventer ces viols et en tirer un avantage financier.

L’information du site français le Parisien,  est confirmée par l’Agence France Presse (AFP) qui ajoute qu'il s'agit en réalité  du Président Directeur Général  de la plateforme de transfert d’argent Wari, Kabirou Mbodje.
 
Le patron du service africain de transfert d'argent Wari, Kabirou Mbodje, a été mis en examen la semaine passée à Paris pour viols, des accusations qu'il conteste, a appris mercredi l'AFP de sources concordantes.

Cette mise en examen pour des viols à l'égard de quatre plaignantes a été prononcée le 13 octobre et s'accompagne d'un placement sous contrôle judiciaire, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.

Une source proche du dossier a confirmé qu'il s'agissait de Kabirou Mbodje, l'un des fondateurs en 2008 de Wari, une plateforme numérique de services financiers et commerciaux, très utilisée dans les transferts d'argent et qui a été dans les années 2010 l'un des fleurons de la "tech" sénégalaise.

L'homme est soupçonné d'avoir commis trois viols lors d'une même soirée et un quatrième plus tôt dans l'année.

"Mon client, dont je ne confirme pas l'identité, nie avec la plus grande fermeté les accusations portées contre lui. Il est parfaitement serein. L'instruction permettra de faire la lumière sur les faits et la réalité de ce dossier", a réagi auprès de l'AFP Me Philippe Zeller, avocat du suspect.

L'homme d'affaires, comme sa société, connaissent depuis quelques années une période difficile, marquée par la concurrence de nouveaux opérateurs et des ennuis judiciaires.

M. Mbodje a notamment été condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme, par le tribunal correctionnel de Dakar pour "abus de biens sociaux" après un bras de fer judiciaire qui l'a opposé à d'ex-collaborateurs.

Aujourd'hui, Wari n'est plus actif au Sénégal et ses points de vente ont fermé.