NETTALI.COM - Après avoir été larguée par sa copine, Youssef  Tayib a été traîné en justice par celle-ci et sa mère. Poursuivi pour violation de domicile, violences et voies de faits, il risque 3 mois de prison ferme.

De l’amour à la haine ! On peut qualifier ainsi la relation existante entre Youssef Tayib et Madeleine Nemer. Jadis très amoureux, ces deux jeunes, partis étudier au pays d’Emmanuel Macron par le passé, se détestent, sans retenue après leur retour au Sénégal. Et, ils ont fini au tribunal pour régler leur problème.

En effet, leurs bisbilles ont démarré quand Martine Nemer, mère de Madeleine Nemer a eu écho que sa fille vivait en concubinage avec son amant, elle lui a demandé de retourner dare-dare à Dakar. L’obligeant ainsi à arrêter ses études. Les deux amoureux sont, à partir de cet instant, devenus les pires ennemis. Chacun essaye de ternir l’image de l'autre en divulguant ce qu’ils faisaient au moment où tout allait bien.

Mais leur jeu est allé trop loin et face à la violence de son ex petit ami, Madeleine Nemer saisit la justice. Elle reproche à Youssef Tayib, les faits de violences et voies de fait sur sa personne, de destruction de biens appartenant à autrui et d’injures non publiques. D'après la jeune fille, outre les messages injurieux, son ex, lui a arraché  son téléphone avec violence et l'a traînée dans la rue sur 500 mètres.

Quant à sa mère, elle reproche au jeune homme une violation de domicile. Des faits niés par le prévenu qui se dit être victime. Reconnaissant qu’au cours d’une dispute avec Madeleine il avait haussé le ton, il précise qu’il a été virulent uniquement pour que  celle-ci arrête de ternir son image. « J'ai été dur et virulent mais, je ne l'ai pas insulté. Elle m'a menacé plus d'une fois en disant qu'elle allait m'égorger », a-t-il soutenu. Il renseigne également qu’il a été séquestré et violenté lorsqu’il s’est rendu chez les Nemer pour une séance d’explications.

L’avocat de la partie civile a souligné dans sa plaidoirie que ses clientes ne réclament qu’une chose : que justice soit faite. Il a réclamé le franc symbolique pour le compte de ses clientes.

Le délégué du procureur, pour qui les faits ne souffrent d’aucun doute, a requis 3 mois d’emprisonnement ferme.

Le conseil de la défense a pour sa part sollicité une application pour jugement qui sera rendu le 12 août prochain.