NETTALI.COM - Lemaire de Yoff partage l’avis du ministre en charge de l’Aménagement des territoires, concernant la suppression du statut de “ville de Dakar’’. Abdoulaye Diouf Sarr, qui intervenait hier, lors d’une visite des chantiers du programme Promovilles dans sa commune, a soutenu que le “plus important n’est pas l’appellation, mais plus le contenu’’.

 Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires a annoncé, ce week-end, une étude pour aller dans le sens de la suppression du statut de “ville de Dakar’’. Interpellé sur la question hier, à l’occasion d’une visite des chantiers du Programme de modernisation des villes (Promovilles) dans sa commune, le maire de Yoff a estimé que face à cette situation, “le plus important n’est pas l’appellation, mais plus le contenu’’. D’après Abdoulaye Diouf Sarr, cité par Enquête, si, dans le contenu de ce qu’il va mettre en place, Dakar “y trouve ses intérêts’’ en termes de satisfaction des populations, il faut plus regarder le fond qu’apprécier les questions d’appellation, de forme.

“Il faut tenir compte de l’intérêt des populations et ces fonds doivent être abordés, adressés correctement, au lieu de rester sur des éléments superficiels d’appellation. Nous ne cherchons que le meilleur pour les populations de Dakar et le chef de l’Etat Macky Sall ne mettra pas en place quelque chose qui affaiblira la ville de Dakar. Tout ce qu’il fait est pour la renforcer, pour le développement de la ville. Donc, ne restons pas sur des considérations affectives’’, dit-il.

En tant que maire, Diouf Sarr déclare qu’il croit que l’Acte 3 de la décentralisation a apporté une “révolution’’ dans la gouvernance territoriale. Il s’agit, selon lui, de la communalisation intégrale, le fait que le département soit le niveau de coordination intermédiaire, avec la suppression de la région en tant que collectivité territoriale. “La région n’est maintenant que l’instance administrative de décisions avec les gouverneurs. Ce qui démontre la  nécessité de l’harmonisation au niveau national’’, renchérit-il.