NETTALI.COM – Le professeur Malick Ndiaye n'est pas du même avis que le Front citoyen pour la libération de Khalifa Sall, quant à son combat en vue de faire bénéficier Khalifa Sall d'une grâce présidentielle. Il l'a fait savoir et de manière spectaculaire, ce mardi, lors du face à face du mouvement avec la presse.
Mardi 6 Août, le Front citoyen pour la libération de Khalifa Sall a rencontré la presse dans le but de remercier tous les Sénégalais ayant signé sa pétition. L’occasion a été saisie par les animateurs dudit front pour adresser une lettre au président de la République, lui priant d’accorder une grâce à l’ex-maire de Dakar.
Une initiative que n’approuve pas le professeur Malick Ndiaye, présent à la rencontre. Comme s’il était dans une colère noire, le sociologue, qui a toujours été en première ligne dans le combat pour l’élargissement de l’ancien édile de la capitale, n’a pu s’empêcher d’étaler son indignation en ces termes : « Si je savais que c'était pour lire une lettre au chef de l'Etat, je ne serais pas venu. Khalifa n'a pas besoin d'une grâce présidentielle. Il doit être libéré et rétabli dans ses droits et même prétendre un jour devenir le président du Sénégal. Il a été élu député et maire par les citoyens sénégalais. Savez-vous que s'il sort par une grâce, il perd tous ses droits ? »
A noter que Front citoyen pour la libération de Khalifa Sall a, à ce jour, récolté près de 500 000 signatures . Parmi les personnalités soutenant les actions du front, on peut citer : le médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé, le leader de Jengu Boubacar Camara, l'ex-ministre Thierno Alassane Sall, le cardinal Théodore Adrien Sarr, Mgr Benjamin Ndiaye. Il y aussi d’éminents acteurs de la société civile, Alioune Tine (fondateur d’Afrikajom), Demba Seydi (Publiez ce que vous payez) et Guy Marius Sagna.