NETTALI.COM - Quand Penda Ba s’en est prise aux wolof, son acte a été fortement dénoncé. Lorsque Marie Thérèse Diedhiou, la néo-pastéfienne et ancienne Directrice générale de l’ADPME sous le régime du président Wade, avait stigmatisé les wolofs, en disant que « l’insulte fait partie de la culture sénégalaise» et que « ce sont les Wolofs qui, lorsqu’ils sont en colère, insultent », cela avait provoqué de vives réactions. Elle s’exprimait dans un contexte d’indignation face à l’arrestation d’Azoura Fall et d’Ousseynou Kairé. De même, quand l’ancien député Aliou Dembourou Sow avait créé la polémique en déclarant que les Hal-Pulaars devaient tous prendre les machettes pour défendre le 3e mandat du président Macky Sall, cela avait donné lieu à un concert d’indignations. Tout cela pour dire que la littérature dans le domaine des dérives ethnicistes, est fournie sur le champ politique.
Jusque-là c’étaient des acteurs politiques qui étaient en cause, quoique cela ne les excusait point. Et cette sortie de Ngoné Saliou Diop proche de Pastef, qui, en voulant s’en prendre à Macky Sall, a traité toute une communauté de « badolo » (une communauté de sans vergogne, de sans honorabilité dans le comportement, etc), a quelque chose de grave et de troublant. Une personne bien élevée, même sans être une actrice des médias, ne devrait pas dire certaines choses.
L’on est dans le champ médiatique et les règles éthiques et déontologiques qui s’appliquent au journaliste, ne peuvent en aucun cas être méprisées. Il est en effet de la responsabilité de la rédaction à laquelle elle appartient, d’y veiller, même si elle n’est pas journaliste. Sinon, pourquoi la rédaction de « Sans limites » s’est-elle sentie le devoir de s’excuser ? Elle aurait dû d’abord la suspendre, le temps que la tempête s’estompe, dans le but de la faire réfléchir à la gravité de son acte. Mais en la laissant poursuivre ses émissions comme si de rien n’était, l’on semble lui adresser le signal selon lequel, elle pouvait passer à autre chose après cette formalité de l’excuse publique.
D’ailleurs à l’entendre s’excuser, l’on voyait bien qu’elle était contrainte et forcée, tellement l’épreuve semblait douloureuse pour elle, pour que ses excuses soient ressenties comme crédibles. Sans doute que l’héroïsme dont elle pouvait se prévaloir après s’en être prise à Macky Sall, était en jeu ?
Comment peut-on n’avoir comme projet, dans le cadre d’une émission, que de dénigrer, de ternir la réputation d’honnêtes gens, voire de s’en prendre à toute une ethnie et communauté, parce qu’on aurait des griefs contre un membre de cette ethnie ? Le pire est que son dérapage ne s’est pas seulement limité à l’insulte, la jeune dame s’est enfoncée en utilisant le terme « Diawaando » pour qualifier Macky Sall, avec un tel mépris pour les membres de cette communauté des pulaar, dans une logique péjorative et d’insulte ? Sait-elle seulement ce qu’est un « Diawaando » ? Sur les réseaux sociaux, des internautes lui ont tout simplement rabattu le caquet, lui expliquant que le terme « Diawaando » signifie cette catégorie de pulaar influents et jadis conseillers des rois. Qu’y a-t-il de si déshonorant dans cela ? D’évoquer par la suite son embonpoint, est tout simplement incompréhensible et bas. L’on n’a en effet nul droit de s’attaquer au physique des personnes, les règles déontologiques du métier de journaliste l’interdisent.
En somme, un vrai manque de retenue, signe évident d’un manque de savoir-vivre et de savoir-être. Le manque de respect est à son comble !
A la vérité, Ngoné Saliou Diop n’est pas journaliste. Elle n’est non seulement pas détentrice d’une carte nationale de presse. Pire, elle est entrée par effraction dans ce métier si exigeant et difficile qu’est le journalisme pour ceux qui en apprécient la vraie valeur. Il requiert un certain niveau d’études, une formation, un capital culturel solide et surtout de savoir s’exprimer en français et en wolof soutenu dans son cas. Mais la « chroniqueuse » est tout le contraire. Elle n’a rien de tout cela. On ne la verra jamais s’exprimer en français, le wolof est bien plus facile pour elle, sauf qu’elle n’en fait point un bon usage, en parlant un langage familier sur un plateau télé, sans précaution, ni recul par rapport à ce qu’elle dit. Comme si elle était dans la rue. Elle a manifestement un problème de tenue et de retenue. Comment a-t-elle par exemple pu, sur le plateau, après avoir dit tout ce qu’elle avait sur le cœur, s’isoler avec son téléphone, comme si elle était seule sur le plateau ? De voir l’animatrice qui elle-même n'est pas journaliste, pouffer de rire après les inepties racontées, était tout aussi choquant qu'inacceptable.
Difficile de savoir ce qu’on peut attendre d’elle en termes d’éclairages et d’analyses. S’il faut qu’à chaque fois que Macky Sall est invité dans un évènement international, tenter de le descendre ou lui envoyer quelques flèches empoisonnées, cela veut dire que ces « chroniqueurs » ou influenceurs ou même activistes, n’ont plus leur place sur une chaîne qui propose de l’info, du fait de leur manque de niveau, d’équilibre, de culture et surtout de savoir être et que les détracteurs de l’ex-président n’ont tout simplement rien à lui opposer en termes d’arguments et d’actes à poser.
Sur la 7 TV, l’avocat Me Sally Mamadou Thiam, haal pulaar, trouve graves les propos de Ngoné Saliou et pense que le procureur de la république n’aurait pas dû attendre pour s’autosaisir au point d’enregistrer autant de plaintes. « On a contacté le procureur de la république, mais tout ce qu’il a dit, c’est portez plainte. Moi j’ai un confrère qui lui a envoyé la vidéo pour porter plainte comme dans l’affaire Aliou Top. Voilà une dame (ndlr – Ngoné Saliou Diop), comme elle prend maintenant l’avion présidentiel, elle peut se le permettre hein. Ce n’est pas la première fois aussi. Elle a osé traiter toute une communauté de cela, traiter Macky Sall d’âne, de sans vergogne, ce sont ses mots, et personne ne dit rien. Des excuses du bout des lèvres. Je pense que le procureur de la république plaçait sous mandat de dépôt, certains en instruction, d’autres en flagrant délit avec des renvois à n’en plus finir. Quand des faits de ce genre se produisent, au nom de la cohésion nationale, il ne doit même pas attendre qu’on parte plainte. C’est le procureur qui est garant de la loi. Si elle se permet cela, c’est parce qu’elle mange à la table du prince »
Mais malgré toute la tempête provoquée par ses propos jugés offensants, elle est rentrée libre après son audition. Soulignons que ce lundi 6 octobre, jour de son passage devant les enquêteurs, deux nouvelles plaintes ont été enregistrées. Elles émanent des Halpulaar de la diaspora et de l’Association internationale des Diawando, qui reprochent à Ngoné Saliou Diop des propos “jugés offensants et discriminatoires”.
Une libération qui a évidemment suscité des réactions auprès du public, la classe politique et la société civile.
Le Collectif pour la Défense de la Cohésion Nationale (CDCN) a par exemple à travers une déclaration, appris avec une profonde surprise, la libération de Ngoné Saliou DIOP, à la suite de son audition du jour par la Division Spéciale de la Cybercriminalité (DSC). Le Collectif prend ainsi acte de cette décision judiciaire qu’il juge incompréhensible et contraire aux principes d’égalité devant la loi, dans un État de droit où chaque citoyen doit répondre de ses actes sans distinction d’origine ou d’appartenance communautaire.
Cette libération, selon lui, malgré la gravité des propos tenus publiquement à l’encontre de la Communauté Pulaar, soulève de sérieuses interrogations quant à la volonté des autorités compétentes de protéger la cohésion nationale et le vivre-ensemble républicain. Le Collectif note avec regret que le Procureur de la République, qui n’a pas jugé utile de s’autosaisir dès l’éclatement de cette affaire, semble désormais considérer que ces propos ne présentent pas de caractère de gravité ni de trouble à l’ordre public. Une telle posture pourrait créer un dangereux précédent dans la gestion des discours discriminatoires.
Parmi les voix qui se sont élevées dans la classe politique, figure celle de Bougar Garmi Diouf, qui a exprimé son indignation à la suite de cette décision judiciaire. Dans une déclaration rendue publique, M. Diouf a estimé que cette affaire traduit, selon lui, une inégalité dans le traitement des citoyens devant la justice. « Autrefois, on disait que les proches de Macky Sall étaient protégés par le système. Aujourd’hui, on a l’impression que la situation se répète avec le président Ousmane Sonko », a-t-il déclaré.
Il a également dénoncé ce qu’il considère comme un sentiment d’impunité chez certains partisans du chef de l’État, évoquant « des individus qui insultent et diffament sur les réseaux sociaux sans conséquence judiciaire ». Pour lui, le cas de Ngoné Saliou Diop, accusée d’avoir tenu des propos jugés offensants à l’endroit de l’ancien président Macky Sall, en serait une illustration, ajoutant que « la justice doit rester libre et impartiale, qu’elle juge un citoyen ordinaire ou un proche du pouvoir », a ajouté Bougar Garmi Diouf, avant d’appeler à une « révolution morale » pour garantir une justice équitable et renforcer la démocratie.
Entre logique d'affaiblissement, déficit de régulation et invasion du secteur de la presse par des intrus
Comment a-t-on pu laisser le secteur médiatique se faire gangréner de la sorte par certaines Web TV, chaînes Youtube qui ont laissé passer entre les mailles du filet, ces chroniqueurs d’un nouveau genre et ces influenceurs pour beaucoup, des mercenaires lancés dans une sorte de course de « celui qui criera le plus fort » et de « celui qui s’indignera de la manière la plus virulente ». Il y a comme une sorte de concours de zèle qui fait dire tout et n’importe quoi !
Tout cela au fond, ne procède que d’une simple logique, affaiblir la presse et la discréditer. Les subventions à la presse n'ont pas été distribuées en 2024 et toujours pas en 2025 et les conventions entre les entreprises publiques et les entreprises de presse, sont unilatéralement rompues.
Dans on édition du lundi 6 octobre, le quotidien "EnQuête" revient sur le sujet dans un article intitulé " GESTION DE LA PUB DE L’ÉTAT Presse étouffée, propagandistes choyés" et ne manque pas de rappeler la promesse ferme du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique qui a lancé le processus d’identification des entreprises de presse, en mettant en exergue de nombreux dysfonctionnements dans la gestion desdits fonds sous l’ancien régime du président Macky Sall. A ceux qui rouspétaient suite à la divulgation des bénéficiaires des conventions de publicité et du fonds d’appui et de développement de la presse, le ministre Alioune Sall disait : "Ce que nous faisons, ce n’est pas de la délation, c’est un exercice de transparence. Puisque nous gérons des fonds publics, il est de notre devoir et de notre responsabilité d’informer le peuple au nom de qui nous gérons ces ressources. C’est cela le jub jubal jubanti.»
Et le journal de souligner que, plus d’un an après, c’est le statut quo. « Les vieilles et répréhensibles pratiques sont toujours d’actualité. Alors que le Gouvernement tarde toujours à distribuer l’aide à la presse, la publicité elle continue d’être distribuée à la tête du client. Et parfois à des entités non reconnues.»
Et le canard, de prendre comme exemple, la sortie d'Azoura Fall, en conflit ouvert avec des camarades de parti, qui déballe : « La sortie de Azoura Fall ne fait que confirmer ce que beaucoup d’observateurs savaient déjà. Selon le proche du Premier ministre Ousmane Sonko, il y a quelques “influenceurs” du projet qui s’accaparent les conventions de publicité au détriment des autres. “…Pourquoi certains se taillent de nombreuses conventions au moment où d’autres peinent à y accéder… Quand vous avez cinq, six conventions, il faut quand même laisser une partie aux autres. Mais vous voulez tout prendre.” Pour le moment, tout se passe dans la plus grande opacité. Comme au temps du régime de Macky Sall. Ce qui était d’ailleurs invoqué par le nouveau régime pour justifier la suspension de toutes les conventions sur décision du Premier ministre. Mieux, l’État s’était même refusé à payer aux entreprises bénéficiaires de telles conventions qu’il a jugé illégales.»
Poursuivant dans son analyse, le quotidien de citer également Alassane Samba Diop qu'il a joint par téléphone. « Le journaliste et directeur général de Emedia invest Alassane Samba Diop estime que les tenants du régime ont bien le droit de signer des partenariats avec leurs propagandistes et médias de leurs choix. Ce qu’il déplore, c’est que le gouvernement refuse toujours de leur payer leur dû. “Depuis 2 ans, les conventions ont été supprimées sans sommation ni préavis sur la base d'une circulaire au nom du Premier ministre. Les entités ou ministères refusent de nous payer nos factures échues ; et toutes les portes de négociations et discussions ont été fermées”, a-t-il déclaré. Pour lui, c’est d’autant plus désolant que la nouvelle administration s’est toujours battue contre l’injustice. Une injustice qu’elle est en train de reproduire dans la plus grande indifférence. L'impact, selon lui, est énorme avec : des “pertes d'emplois, chômages, salaires impayés...»
Au-delà de ces questions d'ordre économique, l’entrée par effraction d’une certaine catégorie de personnes dans le métier, sans background aucun, ni niveau d’études digne de ce nom, l’on peut aussi s’interroger sur la volonté de l’Etat de réguler les médias. Une volonté qui semble se limiter à la création d’une plateforme pour faire enregistrer des médias, dans le but de plutôt les contrôler.
Ce qui est d’autant plus étonnant en effet, est que des textes existent pour une bonne régulation des médias. Pourquoi ne sont-ils pas appliqués ? Si telle était sa vraie volonté, peut-être que l’Etat n’aurait pas mis autant de temps pour octroyer les budgets nécessaires à la tenue des sessions de la commission de délivrance de la carte nationale de presse, au moment où des non journalistes continuent de s’installer dans les médias, sans toutefois détenir de carte de presse ? Pourquoi devrait-on laisser ceux-là qui n’ont aucune expertise ou background dans un domaine précis, officier comme chroniqueurs ? Faire endosser la responsabilité aux journalistes pour avoir laissé leur métier se faire gangréner de la sorte, est un faux procès. Les journalistes n’ont aucun pouvoir vis-à-vis d’un patron de presse qui décide de recruter un non journaliste, ou un journaliste à la mauvaise réputation. Ce qu’ils peuvent tout au plus faire, c’est dénoncer cet état de fait qui sape l’image de la presse. Cela a été maintes fois dénoncé. Et c’est bien le rôle de l’Etat que d’opérer une régulation dans ce sens.
La gangrène de la presse s’est même étendue au journalisme traditionnel et en particulier aux plateaux de télévision classique où certains journalistes ne se gênent même plus pour se comporter comme de vulgaires mercenaires à la solde d’états-majors politiques ou de leaders politiques. Ils assument même avec fierté leurs postures.
Et même si l’on note quelques problèmes manifestes dans la presse, avec quelques titres de la presse écrite, chaînes de télé et sites d’informations ouvertement pro régime et servant sa propagande, avec quelques également ouvertement pro opposition, la presse reste majoritairement libre avec des chaînes de télévision, de radio, des sites d’informations et surtout une presse écrite qui tient encore le flambeau du journalisme.
Cette dernière est encore de loin le support des faits par excellence, dans lequel, les contenus sont bien élaborés avec l’investigation qui garde toujours ses lettres de noblesse, sans oublier ses pages d’analyses, de commentaires, des vraies chroniques, des billets, reportages, ses comptes-rendus, ses tribunes ouverts aux experts, etc malgré les difficultés économiques dans lesquelles elle se débat. Ce n’est qu’en effet l’incursion de cette presse internet et réseaux sociaux qui pollue son univers et brouille quelque peu son image avec une certaine opinion intoxiquée qui affiche une volonté manifeste de créer l’amalgame entre les différents acteurs des médias dans une logique de discréditer la presse dans son ensemble. C’est un fait calculé et voulu en fait.
N’oublions pas aussi que ces desk wolof créés dans l’univers des médias, ont beaucoup contribué à faire émerger certaines catégories d’acteurs telles que ces « revueurs de presse » qui ont transformé le genre en spectacle ; ces« chroniqueurs », ces prêcheurs et humoristes convertis en « analystes » etc sans avoir subi une quelconque formation, sans expertise, ni culture générale et qui animent désormais des émissions à caractère politique, économique, social, international, etc. Ceux-là rendent un bien mauvais service à la presse et compliquent sa mission. Et c’est justement dans cette introduction tous azimuts du wolof dans les médias que se recrutent désormais, de nos jours, beaucoup de ces mercenaires qui prennent faits et causes pour des états-majors politiques, à travers des opinions partisanes, biaisées qui n’ont rien à avoir avec l’équilibre requis dans le traitement de l’info et encore moins avec les faits.
Alioune Tine d’Afrika Jom Center, à travers un post sur X, ne dit pas autre chose et fait le même constat en ces termes : « Le Sénégal est en train de basculer dans une République des influenceurs et des chroniqueurs omniprésents souvent sans formation dans le contexte d'une forte polarisation politique. On est pour ou contre, c'est noir ou blanc. Le gris ou les nuances, ça n'existe pas. La "neutralité " ou pour être plus précis quand vous êtes non partisans, vous êtes autant diabolisé. On vous colle l'étiquette de "nafeq" par les radicaux des deux camps. Les dérives, les violences et autres attaques verbales ne connaissent pas de limites. Résultat, un espace public et politique fortement pollué ou il est de plus en plus difficile de débattre sur des questions substantielles touchant aux questions d'intérêt national. Il faut absolument qu'on mette collectivement un terme à cette tendance lourde. C'est la responsabilité des leaders politiques, toutes obédiences confondues d'éduquer et de former leurs militants, c'est de la responsabilité des plateformes des médias et des organisations de journalistes de mettre des garde-fous. Mettre un terme à la diabolisation réciproque entre leaders de l'opposition et du pouvoir est un impératif catégorique pour sortir de l'engrenage 2021-2024. Il faut absolument travailler à la justice sociale, travailler à réduire les factures sociales. Les ressentiments d'une jeunesse qui ne voit pas d'horizon ni d'espérance constituent également des menaces pour la gouvernabilité du pays. »
Combien de fois avions-nous prévenu, à longueurs de chroniques média, contre le risque de laisser officier certains personnages sur les plateaux télé, radio, voire sur n’importe quel support qui livre de l’information au public ? Autrefois, l’on faisait cas de la présence de Bara Ndiaye sur les plateaux. Il était passé de tradipraticien à « analyste » pour certains et « chroniqueur » pour d’autres ; Il y a aussi celui de Birima Ndiaye de « Jakarloo » sur la TFM qui ne prenait aucun gant pour afficher sa subjectivité, défendant Macky Sall bec et ongles ! Pourtant d’aucuns le considéraient comme un chroniqueur. D’autres cas existent. Aujourd’hui, ce sont Ngoné Saliou et un certain Khadim Diop, sorti de nulle part qui mènent la danse dans des émissions politiques voire même sociale en parlant de questions de couple et autres. Quelle est l’autorité scientifique et l’expérience qui lui permettent d’aborder de tels sujets. Juste une langue mielleuse ! La vérité est qu’aucun de ceux-là n’aurait jamais dû trôner dans une émission.
L’information n’a en réalité qu’une seule vocation, celle de participer à l’éducation et à l’éveil du citoyen, dans une logique d’approfondir la démocratie. Et de ce point de vue, c’est un droit consacré par la Constitution.
Il est en tout cas bien incompréhensible, avec toute l’évolution acquise par notre pays, dans ce domaine de la presse indépendante, qu’on en arrive là.