NETTALI.COM - Le président du Parlement bissau-guinéen Domingos Simoes Pereira a réagi jeudi sur France 24 aux accusations portées contre lui la veille par le président Umaro Sissoco Embalo. Ce dernier l’a accusé d’être à l’origine d’affrontements qu'il qualifie de "tentative de coup d’État". L’opposant nie en bloc et accuse à son tour le chef d’État d’avoir orchestré un "coup d’État constitutionnel".

Interrogé par France 24, jeudi 7 novembre, le président du Parlement de Guinée-Bissau, Domingos Simoes Pereira, a réfuté toute "tentative de coup d’État" dans son pays.

Une semaine après les affrontements qui ont eu lieu dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre entre l'armée et des éléments des forces de sécurité en Guinée-Bissau, le président Umaro Sissoco Embalo a qualifié une nouvelle fois ces évènements de "tentative de coup d’État" sur l’antenne de France 24 mercredi.

Le président a accusé Domingos Simoes Pereira d’être responsable de ces troubles, ce que nie le président du Parlement bissau-guinéen jeudi sur France 24.

Le chef de l'État bissau-guinéen avait annoncé, lundi, sa volonté de dissoudre le Parlement à la suite de cette crise. "Depuis l’élection législative de 2023, le président cherchait des mécanismes pour renverser la victoire du PAIGC", le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, parti d’opposition qui domine le Parlement, argumente Domingos Simoes Pereira. "Il a du mal à accepter cette cohabitation et il a promis à ses partisans de trouver un mécanisme pour renverser les résultats de cette élection", poursuit l'opposant, qui dénonce à son tour un "coup d’État constitutionnel" prémédité par Umaro Sissoco Embalo.