NETTALI.COM - Mardi 26 septembre, dans un communiqué, France/Frapp dégage dénonçait des tortures contre un détenu politique. Le lendemain, dans une note rendue publique, l’Administration pénitentiaire a démenti les allégations de l’organisation contestataire.

"L’Administration pénitentiaire rejette fermement les accusations de tortures à la Maison d’arrêt de Rebeuss, fortement relayées par la presse", lit-on dans la note.

"En effet, l’obligation du respect de l’intégrité physique des détenus trouve ses fondements dans les différentes conventions contre la torture ratifiées par l’État du Sénégal et les textes nationaux régissant l’organisation et le fonctionnement de nos établissements pénitentiaires. En application de ce cadre juridique, le Sénégal s’est doté d’un organe de veille dans la lutte contre le mauvais traitement en détention, à savoir l’Observatoire des lieux de privation de liberté (ONLP). Aussi, l’usage de la force envers le détenu qu’en cas de résistance avec violence ou d’inertie aux ordres donnés, est bien encadré par les dispositions du décret 2001-362 du 4 mai 2001 portant procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénales", argue le service de la communication de la Direction générale de l’administration pénitentiaire.

Et même s'il reconnaît qu’il y a bel et bien eu une "altercation entre le détenu Cheikh Thiam et un agent pénitentiaire, le samedi 23 septembre et non le mardi 26 septembre, mais il n’en est résulté aucune blessure. Les informations faisant cas de ’blessures (balafres) à la joue du détenu avec l’usage de matraque’ s’avèrent non fondées".

Il n’empêche que "pour élucider cet incident isolé, une enquête a été ouverte conformément aux lois et règlements en vigueur".