NETTALI.COM - Le porte-parole du gouvernement a démenti les informations selon lesquelles la police a recruté dans ses rangs, des nervis pour mater les manifestants. Abdou Karim Sall qui parle de diversion renseigne qu'il s'agit plutôt de policiers en civil. 

Dans une  vidéo devenue virale,  on peut voir des personnes civiles armées à côté de la police. Selon le porte-parole  du gouvernement qui réagissait sur les ondes de la Rfm, il y a, sur le terrain, des policiers en tenue, mais il y en a aussi en civil.

"L’Etat du Sénégal, avec ses forces de défense et de sécurité, a bien des équipes appropriées pour chaque type d’opération. Sur le terrain, il y a des policiers en tenue, mais il y a aussi des policiers en civil. La brigade d’intervention polyvalente qui a son pendant dans la gendarmerie qui s’appelle le Groupe d’intervention  de la gendarmerie nationale sont  des policiers qui sont très bien formés et qui agissent sur le terrain. Souvent ils viennent en renfort", a tenté d’éclairer le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana suite à la diffusion d’une vidéo montrant des personnes armées à cotés des policiers.

"C’est honteux , quand on est dans une situation aussi difficile, aussi préoccupante où les fondamentaux de la République sont attaqués, où les infrastructures vitales de fonctionnement de notre économie à approvisionnement en denrées de première nécessité sont attaquées, que les gens nous mènent dans les manipulations dans des débats stériles,» fustige-t-il. Non sans  souligner que ce qui est important, c’est qu’on a vu sur des images, des gens armés, des gens encagoulés.

"Nous avons vu une violence inhabituelle. On a  vu des gens qui sont organisés et qui n’ont pas les caractéristiques de manifestants qui sont venus exprimer leur opinion politique. Nous avons noté aussi des personnes qui ne parlent pas nos langues nationales", révèle Abdou Karim Fofana. A l’en croire, le temps n’est pas à la diversion. "Nous devons voir s'il y a des gens qui sont dans des entreprises criminelles, qui ont l’ambition  d’arrêter nos services publiques, d'aller dans des banques, attaquer des guichets automatiques pour qu’on puisse le dire, pour permettre aux services  de sécurité de pouvoir rétablir l’ordre", conclut-il .