NETTALI.COM- La reconstruction de l’hôpital Le Dantec fait polémique depuis quelques jours. Le Directeur général de l'Agence de développement et d'encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) a livré son point de vue sur cette affaire.

Devant le Jury du dimanche, le Directeur général de l'Agence de développement et d'encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme), Idrissa Diabira, a été interpellé sur la fermeture et la reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec. Selon lui, le président de la République aspire au Sénégal émergent. Il met en œuvre le plan pour pouvoir l’implanter. C'est-à dire le bien-être et parmi les éléments du bien-être vient la santé. « Les éléments de protection sociale sont des éléments majeurs. C’est normal que la reconstruction de l’hôpital suscite beaucoup d’émois. Il date d’un peu plus d’un siècle. Il faut rafraîchir la vieille dame et c’est ce que le chef de l’Etat est en train de faire en matière d’hôpitaux de 3e génération que ça soit à Kaffrine, à Kédougou, à Touba ou ailleurs. Il est nécessaire d’avoir des institutions de santé qui soient à la hauteur des défis qu’on a à relever. Et donc le renouvellement ou la réhabilitation s’impose. Il s’agit d’avoir les mesures d’accompagnement et la pédagogie nécessaire », a déclaré le directeur de l’Adepme.

A son avis, on parle certes de précipitation de la part de l’Etat mais, estime-t-il, les grandes évolutions font du bruit. En guise d’exemple, il cite la construction de l’Aibd, du Ter, de l’autoroute à péage etc. Ce qui le pousse à dire que «les grands travaux ne sont pas si fréquents que cela et justement ils bousculent un certain nombre d’habitudes ».

Cependant, M. Diabira pense que l’Etat sait prendre les dispositions pour pouvoir accompagner les malades, le personnel médical. Il dit être convaincu que ces derniers trouveront une feuille de route qui permettra de mettre en œuvre ce projet de réhabilitation tout en assurant une prise en charge des patients et une réaffectation correcte du personnel soignant.

S’agissant du volet foncier de cet hôpital, il signale qu’il ne connaît pas les détails. Mais, soutient-il : « je peux dire que la question foncière est un sujet à polémique. Il faut être transparent pour éviter qu’il y est des inquiétudes lorsque de telles opérations se déroulent ».