NETTALI.COM - Les membres du collectif des agents municipaux du département de Guédiawaye (COLLMUG), regroupant environ 300 agents issus de la ville et des cinq autres communes, sont dans tous leurs états. A l'origine de leur courroux, les 200 m2 offerts à 300 conseillers municipaux. C'est la raison pour laquelle, leur porte-parole s'insurge contre cette forfaiture et dénonce avec véhémence l'octroi desdites parcelles pour habitation à d'autres personnes dans la bande du littoral laissant ainsi en rade les agents municipaux plus méritants.

D'après Oumar Niass qui faisait face à la presse, le décret N°2021- 701 approuve et rend exécutoire le plan d'urbanisme de détail de la zone nord de Guédiawaye, ce qui entraine le déclassement d'une superficie de 150,58 Hectares dont environ 65 Hectares pour la zone à usage d'habitat. Ces agents municipaux de la ville et des communes, poursuit M. Niass dans les colonnes du journal Enquête, ont des niveaux de salaires très bas ne leur permettant pas d'accéder à un toit, ni de vivre convenablement. “C'est dans cette dynamique que nous lançons un appel solennel au président de la République Macky Sall pour corriger cette injustice et cette inégalité commune avec la complicité des politiques, administratifs et services techniques et au détriment des agents vulnérables. Cher Président, vous êtes interpellé pour rétablir la justice sociale et l'équité. Les agents municipaux de Guédiawaye vous rappellent les nombreuses correspondances et saisines à votre endroit”, a soutenu.

M.Niass. Qui a annoncé dans la foulée que cette activité bien murie est la première d'une série d'actions en vue de porter à la face de l'opinion publique nationale et internationale cette forfaiture qui ne passera pas.

Il y a lieu de préciser que cette affaire de don de terrains à l'équipe municipale sortante dirigée par le frangin du Chef de l'état en la personne d'Aliou Sall, était le sujet de discussion dans de la ville de Guédiawaye, depuis un certain temps, sauf que beaucoup pensaient que c'était des rumeurs, puisque les documents le prouvant étaient invisibles. L'on nous signale aussi que les derniers bénéficiaires ont reçu leurs papiers dernièrement, sans préciser si c'est après ou avant les élections locales.