NETTALI.COM - Difficile de savoir où vont nous mener ces élections locales si âprement discutées ? Que cela soit dans le camp de « Benno Book Yaakaar », « Yeewi askan wi », « Wallu Sénégal» ou encore dans d'autres coalitions, partout ce sont des frondes et frictions qui sont notées. La presse elle aussi, est bien divisée dans le traitement de cette actualité que certains supports veulent subjective, même si des titres restent toujours sur le terrain de l'orthodoxie en choisissant la religion des faits. 

Dans la bataille capitale des investitures de "Yeewi askan wi", c'est finalement Barthélémy Dias qui a été choisi pour être candidat à Dakar. Aussi, la majorité des journaux n'en a eu que pour cette info, ce mercredi 3 novembre, avec des titres différents : "Barth au forceps",  "Barth, khalifa de Dakar", "Barth choisi, Soham Wardini, en dissidence", "Barth enterre  Soham avec la bénédiction de Khalifa", "Khalifa choisit Barth et console Soham". "Diouf Sarr de BBY face à 4 des durs à cuire..." avec photos de  Mambaye Niang, Bougane Guèye, Doudou Wade et Barth, même si un autre journal a allongé la liste en y intégrant Pape Diop, l'ancien maire de la capitale.

Loin de faire du triomphalisme, le lieutenant de Khalifa Ababacar Sall qualifié de "mec clivant" (contrairement à Soham Wardini la "rassembleuse"), souhaite ratisser large. Il veut rassembler toutes les forces de "Yewwi askan wi" à commencer par Soham El Wardini qui reste encore candidat à sa propre succession. "Je mesure à juste titre l’espoir que suscite cette candidature.  C’est la raison pour laquelle j’invite ma mère Mme Soham El Wardini, tous les responsables, militants et sympathisants, à se joindre à moi pour une victoire éclatante avec panache et sa bavure de notre liste dans les 19 communes au soir du dimanche 23 janvier 2022", a écrit Barthélemy Dias. Un appel de Barth qui ne sera pas entendu puisque sa "mère" Soham a préféré prendre acte du choix de YAW, lors de la visite de ce dernier à son domicile et défier la coalition. Elle a ainsi été investie candidate de l'Union citoyenne Bunt-Bi.

La guerre des tranchées Barth-Soham aura en tout cas fait le tour des plateaux télés après que la presse écrite a donné le ton. Ah ces sujets politiques, la presse les affectionne tant parce qu'ils paraissent bien plus simples à aborder que les sujets à caractère technique. Une certaine presse ou certains journalistes ou encore chroniqueurs les traitent sur fond de rivalités dans le cadre des investitures, non sans parfois des opinions partisanes et très subjectives. Et l'on est parfois bien surpris par certains analyses et commentaires, à tel point qu'il est difficile de ne pas s'interroger sur leurs fondements factuels !

« Le Baol vote Dame Diop », « Dame Diop enflamme Diourbel », « le lieutenant de Mansour Faye impressionne à Ngallèle et Bango », « les engagements forts d’Abdou Karim Sall », « Confirmation du maître du jeu politique à Pikine », allusion faite à Abdou Karim Sall, etc. Autant de titres commentés pour ne citer que ceux-là et qui interpellent sérieusement. Ils datent de  ce mardi 1er novembre 2021. Des genres de titres qu'on verra de toute façon à chaque fois qu’il sera question d’élections à enjeux.

Très récemment par exemple, pendant la période qui a précédé le choix d’Abdoulaye Diouf Sarr par Macky Sall, une certaine presse écrite y était allée de ses titres flatteurs et de ses illustrations manipulées pour traiter ce duel entre le maire de Yoff et Amadou Ba. Et comme par hasard, une certaine "promenade" d'Amadou Ba dans Dakar, était relayée par des quotidiens, à l’unisson. Ils avaient tous usé du même procédé en illustrant leurs titres tous à Une par des images travaillées dans le but de produire un effet de foule, alors qu’il n’y avait pas autant de monde qu’ils voulaient bien le montrer ! De même, dans le cas de Diouf Sarr, des titres évoquaient un plébiscite par les Lébous. A la vérité, seuls des porte-voix dans la communauté qui avaient publiquement affiché leurs soutiens, ont été présentés comme la voix des Lébous. Bref des médias en sont finalement réduits à faire de la communication plutôt que de se limiter aux simples comptes-rendus.

Il n’est pas, de toute façon question ici de généraliser dans ce qui semble être du favoritisme puisqu'il y a heureusement et toujours cette presse-là, professionnelle jusqu’au bout des doigts qui va toujours traiter l'information politique de manière factuelle, avec l’équilibre requis.

Yérim, accusé de "favoritisme" 

Sur les plateaux-télés à « Jaakarlo » de ce vendredi 29 octobre, l’on n’a pas été très loin de soupçonner ce favoritisme relevé par Bouba Ndour. Ce dernier s’est en effet à un moment de l'émission permis d’accuser Cheikh Yérim Seck, Badara Gadiaga de favoritisme au bénéfice de Soham Wardini ; et Charles Faye, au profit de Barthélémy Dias. La question à se poser, c'est à savoir de quoi on peut honnêtement accuser Badara Gadiaga, ce membre de Rewmi et soutien affiché  de Soham Wardini ? Il était bel et bien dans son rôle, tout politicien qu’il est.

Par contre, celui qu’on a plutôt eu du mal à suivre, c’est bien Cheikh Yérim Seck qui n’arrêtait pas d’encenser Soham Wardini. « Si on compare les profils de Barthélémy Dias et de Soham El Wardini, Barthélémy est plus populaire et plus clivant. Parce que c'est sa personnalité. Je ne connais pas Soham El Wardini, je ne l'ai jamais rencontrée mais je sais qu'elle est fidèle. Barthélémy Dias a les défauts de ses qualités. Il attaque, fait le show, ce qui fait qu'il est plus clivant mais la dame est plus modérée et elle peut rassembler les gens. »

Le journaliste est même allé jusqu’à nous apprendre qu’il a suivi la dame Wardini depuis des années avant d’insister sur le nombre important de fois qu’elle s’est rendue au palais et à la prison de Rebeuss pour tirer Khalifa Sall d’affaire. Bref une manière d’insister sur la grande implication de l’actuelle maire dans la défense et la libération de Khalifa Sall, balançant au passage un pourcentage important à l’actif de Wardini dans la libération du maire socialiste. Dans son discours, on aura senti un grand besoin de justification : « je ne la connais, je ne l’ai jamais rencontrée ». Une phrase que Yérim a répété à quatre reprises. De quoi rendre suspect son argumentaire !

Sur le cas Diouf Sarr, Cheikh Yérim qualifiera la déclaration de Badara Gadiaga, conseiller municipal à la ville de Dakar et non moins collègue de Diouf Sarr - qui peignait ce dernier comme « un absentéiste notoire qui aurait pu être limogé par Soham Wardini du conseil municipal sur la base du code des collectivités locales » qui sanctionne trois absences répétées - de « coup bas ». Difficile pourtant de ne pas être d'accord avec Gadiaga, si l’on sait que, comme à l’Assemblée nationale, la représentation des citoyens de la ville n’est pas effective à cause de l’absentéisme, même si l'on a bien compris que Badara Gadiaga cherchait à mettre en valeur sa candidate Soham Wardini. C’est de bonne guerre, dira-t-on.

Là où Cheikh Yérim Seck s’est enfoncé, c’est lorsqu’il a tenté de justifier la raison des absences d’Abdoulaye Diouf Sarr par la gestion de la pandémie. Ce que le journaliste avait sans doute oublié, c'est le fait que le ministre de la Santé n'aura géré la covid que 2 ans durant sur 7 années. Ce qui d'ailleurs repose de manière évidente la question du cumul des mandats. En effet, l’effet pernicieux de ce cumul, est qu’un ministre ou un député qui assume sa mission, ne doit pas pouvoir avoir le temps de s'occuper d'une mairie, à plus forte raison d'être présent dans un conseil municipal. Il convient de relever que Diouf Sarr est aussi maire de la commune de Yoff.

Sur le cas Barthélémy Dias, comme pour le disqualifier, le journaliste a balancé une affirmation selon laquelle s'il venait à gagner, Macky Sall l’empêcherait de gérer en bloquant toutes ses initiatives. Il devait certainement faire référence à la jurisprudence Khalifa Sall qui s’était vu bloquer des emprunts obligataires pour financer des projets de la mairie, mais aussi la modernisation de la place de l’Indépendance. Un argument difficile d'ailleurs à encaisser, surtout qu'il sera question des suffrages des Dakarois qu'il sera inacceptable de confisquer !

Ce que Yérim Seck a aussi fait semblant d’ignorer, c’est certainement l’implication sans relâche et courageuse de Barthélémy Dias dans le combat en vue de la libération de Khalifa Sall. Sa notoriété qui fait de lui un candidat qui peut avoir des prétentions, il a tout simplement cherché à la réduire à une existence médiatique. Ce qui ne correspond pas à la vérité. Barthlémy Dias s’est par exemple illustré par des actions d’éclat au bénéfice de ses administrés, surtout durant la période de la pandémie à coronavirus. Il a été l’un des édiles les plus présents aux côtés des administrés, avec une assistance en espèces, en denrées de première nécessité et en produits phytosanitaires. Et bien d'autres réalisations.

Soham Wardini a le droit de vouloir rempiler, c’est tout à fait normal. Et elle a choisi sa voie en prenant sa responsabilité de faire bande à part. Mais Cheikh Yérim Seck dans son argumentaire, aurait quand même pu s’interroger sur le bilan de la mairesse ? Il aurait pu ainsi produire un jugement équilibré, factuel  qui aurait impliqué sa part d’actifs et de passifs. Que le journaliste ait voulu dénier à Dias fils le droit d’être candidat à la candidature, est tout autre chose.

Sacré Yérim. Il nous aura également informé que le président Sall dans ce duel Diouf Sarr et Amadou Ba, a coupé la poire en deux en attribuant la candidature à Diouf Sarr et la coordination à Amadou Ba ? Il ajoutera : « les choses ont eu lieu hier (jeudi 28 octobre le président a reçu Amadou Ba et Diouf Sarr (…) quand ça s’est passé, d’après les échos que j’ai eus. Ce qui m'étonne dans cette directive politique est que Amadou Ba ne s'est pas mis en colère. Il a sagement accepté la décision de Macky Sall. Est-ce à dire que le président Macky Sall lui a promis quelque chose ? L'avenir va nous édifier ».

Sauf que Charles Faye a semblé lui faire comprendre qu’il n’en savait rien des états d’âme d’Amadou Ba. Et Yérim de rétorquer qu’il le sait lui. Nuance, lui a à nouveau rétorqué Charles Faye. Et comme pour tourner l’affaire à l’avantage de Amadou Ba, il affirme tout de go : « Au Sénégal, les gens surestiment le poste de maire de Dakar. Mais ils oublient que dans l'histoire politique du Sénégal, aucun maire de Dakar n'a jamais été élu président (…) Il y en a qui combattaient Amadou Ba et qui disaient président si vous donnez la mairie, il va prendre le pouvoir… »  Il ne manquera pas d’ajouter : « Dans le passé, il y avait un malentendu entre Macky Sall et Amadou Ba. Car depuis que Amadou Ba était ministre des Finances, beaucoup faisaient croire au président de la République qu'Amadou Ba lorgnait le fauteuil présidentiel. A l'issue des élections,  Amadou Ba a été sanctionné par Macky Sall qui l'a muté au ministère des Affaires étrangères avant de l'exclure du gouvernement. Mais il n'a pas bronché contrairement à Mimi Touré. Aujourd'hui, Amadou Ba s'affiche partout avec le président Macky Sall. Et beaucoup commençaient à dire qu’Amadou Ba serait le candidat de Benno Bokk Yakar à Dakar. Le jeudi dernier, Macky Sall a reçu Diouf Sarr et Amadou Ba. »

Difficile en effet de suivre Cheikh Yérim, tant ses analyses sont déroutantes et les déductions pas si consistantes. En cause, un déséquilibre notoire dans la présentation des faits. Yérim, en tant que journaliste au fait des choses, oublie de mentionner que Macky Sall est toujours en contact avec ses anciens ministres qu’il a limogés de son gouvernement. Il occulte aussi le fait que la politique sous nos cieux, est un jeu de dupe. Ailleurs aussi. Combien de fois, a-t-on rapporté qu'un poste a été promis à plusieurs personnes à la fois ? Une analyse de la part d’un journaliste rigoureux et équilibré, devrait explorer les faits dans leur entièreté et non se limiter à la surface des choses, voire au tri des faits.

Dans le cas de Charles Faye, si on s’en tient à l’accusation de favoritisme de sa part par Bouba Ndour, difficile d’être en accord avec le frangin de You puisque Faye était plutôt dans une logique de répondre à Cheikh Yérim Seck, question de contrebalancer ses arguments, tout en déplorant dans la foulée, l’absence de projet dans le choix des locales. Une comparaison finalement entre Barthélémy Dias et Soham Wardini sur le terrain de l’engagement politique et de l’occupation du terrain plus que sur un projet politique.  « Dans tout ça, j'ai pas entendu de projet de ville. Malheureusement, les gens n'en parlent même pas. Ce qui les intéressent ce sont les personnalités politiques et les enjeux... Et c'est vraiment dommage. Si on vote, on vote pour les gens qu'on connait mais aussi pour leur projet. », a affirmé M. Faye.

Avant d’ajouter : « Aujourd'hui, dans l'imaginaire des Dakarois, c'est Barthélémy Dias qui sort du lot. Cela fait quand même des années qu'il est là à travers son exigence politique, son discours politique, son action politique,  connus de tous. Mais la maire de Dakar ? C'est peut-être la première femme à être maire. Mais alors ? Moi, je suis Dakarois. Et il faut demander aux Dakarois, vous verrez que la tournure des évènements ne fait pas l'affaire des populations, ça fait juste l'affaire des politiques qui se battent pour quelque chose qui n'intéresse pas les populations. Donc, ils ont des problèmes par rapport à Dakar. Barthélémy Dias s'il n'a pas Dakar, dans la lecture de son engagement politique depuis ces 15 dernières années et sa présence dans Dakar, personne ne comprendra. Si les deux étaient en lutte par rapport à leurs projets, là j'allais apprécier leurs projets. Il n'y a aucun pays développé sans que le développement ne passe par un développement communal des collectivités. La présence politique de Barthélémy Dias du point de vue médiatique, engagement, écoute, on tranche facilement. C'est le projet pour la ville de Dakar qui m'intéresse. Et si on faisait un sondage auprès des populations, vous verrez que les populations connaissent mieux Barthélémy Dias que Soham El Wardini. Ce qui est sûr et certain est que personne ne m'a encore parlé de projet pour la ville de Dakar ».

Bouba, arroseur arrosé !

Tiens tiens Bouba Ndour ! Il s’est à son tour retrouvé dans la position de l’arroseur arrosé, accusé qu’il a été par « Fou Malade » qui lui a reproché de prêcher pour la paroisse de Diouf Sarr. « On dirait que tu chantes les louanges de Diouf Sarr », lui a lancé à son tour le rappeur. Le directeur des programmes de la TFM faisait ainsi savoir que le président Sall a réglé son problème car il a fait son choix, avant de conclure : « nous ne sommes pas intéressés par les arguments de campagne électorale ». Il s’adressait à Badara Gadiaga, dans le camp de Soham Wardini et qui disait tout le bien qu’il pensait de la candidature de cette dernière. Sauf que Bouba n’a pu s’empêcher d’étaler le bilan de Diouf Sarr : « C’est le seul qui a gagné dans sa localité. On est à 3 cas de covid... ». Une énumération que n’a pas voulu entendre Abdoulaye Der qui ne le laissera pas aller au bout de l’énumération du bilan de celui-ci, en lui faisant savoir, comme pour relativiser qu’il s’agit en réalité de 3 cas lors de la 3ème vague.

Difficile en effet d’attribuer un quelconque prouesse à Diouf Sarr quant à la gestion de la pandémie, tant celle-ci a connu beaucoup de tergiversations et de décisions approximatives. De même que ces nombreux interférences et couacs dans la communication. A certains moments, l'on a même assisté à un relâchement frisant l’abandon de la lutte, suite à la manifestation des transporteurs contre l’arrêt de la circulation interurbaine, aux rassemblements religieux organisés en toute défiance au pouvoir, aux évènements de mars et finalement le desserrement de l’étau pour privilégier le fonctionnement de l’économie, sans oublier le très négligeable nombre de vaccinés enregistré. Les arguments de Bouba sont d’autant moins recevables que le ministre lui-même était à l’origine d’un rassemblement, alors que le pont de Yoff était inauguré en présence de Mansour Faye. De même, au moment où il recevait des dons dans son ministère avec des comités de personnes venues remettre des chèques avec photos de groupes à l’appui.

Au delà du duel "mère-fils" !

Sur le cas Barth-Soham, Papis Diaw a, semble-t-il, un avis plus équilibré : « Le cas de Dakar entre Barthélémy Dias et Soham El Wardini c'est compliqué mais également c'est un cas facile. Les Africains copient la politique des occidentaux. Pour Soham El Wardini, il faut d'abord se poser la question de savoir dans quelles conditions elle est devenue maire de Dakar. Car si tout était fondé sur la normalité, Khalifa Sall allait continuer son mandat. Donc Soham est une mairesse par défaut. Mais vu son statut de mairesse sortante, elle a la légitimité de revendiquer la mairie de Dakar. Mais si on oppose son profil à celui de Barthélémy Dias, on ne pourra pas refuser à ce dernier sa légitimité de briguer la mairie de Dakar. Aujourd'hui, Khalifa Sall n'a pas plus de légitimité que Barthélémy. Ce dernier n'a rien à envier à qui que ce soit dans le parti socialiste. Est-ce que la prétention ne commence pas quand la personne pense limiter la légitimité d'une personne en décidant si elle doit avoir de l'ambition ou pas ? ...».

Au-delà de toutes ces questions soulevées, on peut s’interroger sur le pourquoi du non recours aux primaires dans la désignation des candidats, à l’instar des démocraties occidentales d’où on a hérité toutes ces institutions ? En lieu et place de choix indiscutables, les leaders des coalitions n’ont fait qu’imposer leurs hommes au détriment des bases locales dans une affaire qui, quoi que l’on en dise, est d'abord locale. C’est pourquoi l’on a eu droit à des titres évoquant les frondes et listes dissidentes au sein des coalitions dans les quotidiens de ce mardi 2 novembre.

Des élections qui finalement n’auront peut-être de véritables enjeux que pour les politiciens et difficilement pour les populations qui n’y voient que du feu, aussi bien en termes de bilans que de projets. Car difficile de voir ce que les maires ont font pour les localités qu’ils ont dirigées. Une bonne partie d’entre eux n'a brillé que dans les histoires de fonciers. Pauvres populations !!!

On est bien dans la merde. Il y a des journalistes comme Aïssatou Diop ont plaidé pour Soham Wardini parce qu'elle est juste une femme. C'était au cours de la matinale de ce mercredi 3 novembre sur la TFM qu'elle a fait part de son militantisme en faveur des femmes. Pour ne pas dire féministe ! Argument bien farfelu et tiré par les cheveux ! Elle nous aurait parlé de compétence, on aurait applaudi ! Wardini est créditée d'un bon bilan, malgré le gel de la caisse d'avance. Sans doute. Mais que ceux qui le brandissent, nous l'exposent avec un contenu, au lieu de se contenter de déclarer ce bilan tant vanté. Et ça, ça aurait fait une sacrée différence !