NETTALI.COM- Pour Seydou Guèye, il est temps que Bamba Fall, maire sortant de la Médina, cède son fauteuil puisqu’il a déjà fait son règne.

Porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr) et ministre conseiller, coordonnateur de la Communication de la Présidence de la République, Seydou Gueye était, ce jour, l’invité du Jury du dimanche. Il s’est prononcé sur les élections territoriales et sa candidature à la mairie de Médina pour défier le maire sortant Bamba Fall. Ce dernier, selon Seydou Guèye, doit céder sa place. « Ce sont les populations qui ont donné le message. Pour elles, le temps de Bamba Fall est fini. Depuis 2014, il est à la tête de la mairie. Il nous a dit qu’il fera son bilan. On l’attend. Mais son bilan, on n’a pas besoin de l’attendre, c’est le vécu quotidien des populations. Elles sont édifiées. Les populations ont fondé leur religion sur leurs propres capacités. Aujourd’hui, il y a plein de problèmes dans notre commune. Le Benno a l’ambition de venir apporter des éléments de réponse qui nous feront progresser. Nous allons le déboulonner », a déclaré Seydou Guèye.

Relativement aux investitures, il renseigne que toute la coalition de Benno Bokk Yakkar est à l’écoute du président de la République. « C’est le principe de solidarité, de consensus, d’engagement, de l’intérêt collectif et d’être dans une posture d’attente pour voir un peu, comment mettre notre coalition en ordre de bataille. Mais cela n’a pas empêché le cortège habituel de manifestations et d’actes politiques qui accompagnent des élections de cette nature. Et chacun a eu dans le temps des ambitions, l’opportunité d’annoncer ses ambitions », a soutenu M. Guèye.

A son avis, cette tension permanente et ce désordre précèdent toujours des élections. « Nous sommes dans le temps des ambitions. Mais viendra le temps de la décision. Et celle-ci s’apprécie de deux niveaux : quand on a la capacité d’arrêter de manière consensuelle un candidat, c’est une très bonne chose ; mais quand-il y a impossibilité de s’accorder, c’est là où l’arbitrage du président de la République vient régler le problème », explique-t-il.