NETTALI.COM - La flambée des prix ces derniers jours a amené les associations consuméristes à dénoncer le procédé du ministre du Commerce relativement aux retards sur l'organisation du Conseil national de la consommation. Devant le Jury du dimanche, Assome Aminata Diatta a répondu à ses détracteurs.

Des associations consuméristes ont dénoncé une absence de concertation, relativement  à la tenue  du Conseil national de la consommation. En réponse à ces consuméristes, le ministre du Commerce, des Pme/Pmi a déclaré devant le Jury du dimanche : "vous savez je suis la "badiène nationale" et en tant que "badiène nationale" j'écoute tout le monde. C'est pourquoi au mois de mai nous avons initié des rencontres bimensuelles avec tous les acteurs. Parce qu'il s'agit pour nous de créer un cadre de dialogue entre les consommateurs, les producteurs, les commerçants et le ministère du Commerce. Nous voulons créer un climat de confiance. Parce que nous jouons un rôle d'arbitre". Elle a indiqué que le Conseil national de la consommation est un organe consultatif. "On nous consulte sur des questions bien précises. Il ne s'agit pas de venir discuter comme dans le cadre de la consommation. Il s'agit de venir et de faire des propositions qui pourraient être suivies d'effet", a-t-elle aussi dit.

Et d'ajouter : "le Cnc s’est réuni durant l’année 2019. Je venais juste d’arriver. Il s’est tenu le 1e août 2019 et le dernier conseil a été organisé le 1e octobre 2019. Après, c’était la période de la pandémie. Nous avons organisé une réunion beaucoup plus large que le Conseil où on a réuni l’ensemble des acteurs. C’était pour discuter sur l’approvisionnement du marché face à ce contexte de Covid-19. C’est ensuite qu’un comité de veille sur les grandes consommations a été mis en place. Et ce comité s’est réuni à plusieurs reprises".

A en croire Assome Aminata Diatta, la périodicité du Cnc n’est pas obligatoire. On se réunit quand c’est nécessaire. "Quel est le sens de réunir le Conseil si l’on n’a pas de matière ? S'interroge-t-elle. Pour répondre à cette interrogation, elle a dit que les sujets de discussion sont très clairs. "Ce sont les prix, la réglementation ou les circuits de distribution. Donc, si l’on n’a pas de problème à ces niveaux, on va se réunir pour discuter de quoi ?"Peste-t-elle.