NETTALI.COM - Un seul pays, la France qui convoque plusieurs chefs d’états Africains à un sommet en vue de soutenir leurs économies contre l’asphyxie financière et les effets néfastes de la pandémie. Ils y étaient dans leur grande majorité comme du reste ils avaient fait le déplacement en France, en étant « tous Charlie ». On parle évidemment des présidents Africains. Ils n’auront pas levé le plus petit doigt pour Georges Floyd et le peuple palestinien qui se fait massacrer.

Tout cela au finish, a quelque chose de risible, mais aussi de triste pour ces pays ô combien riches de leurs ressources humaines, de leurs lacs, cours d’eau, de leur soleil, de leurs forêts, de leurs ressources minières et énergétiques, mais qui n’osent pas prendre leur destin en main et s’assumer.

Ce sont au total, 60 ans de rapports paternalistes entre l’ancienne puissance colonisatrice et l’Afrique francophone. S’ils étaient fructueux, on n’en serait certainement pas là. L’on crie sur tous les toits que leurs destins sont liés. D’aucuns évoquent même la relation sous le vocable de «amitié et coopération». Une sorte de fantasme en somme pour naïfs qui croient à toutes les fables qu’on leur raconte. La France est dans ce que l’on désigne sous le vocable du néocolonialisme, ou plus exactement une colonisation au visage nouveau, plus subtile, plus insidieuse et encore plus pernicieuse. En d’autres termes, il s’agit d’asseoir sa domination sans en donner l’air.

Une Afrique morcelée, divisée et affaiblie

La vérité est que le projet de balkanisation de l’Afrique n’avait qu’un dessein, un sombre dessein, celui de casser des territoires entiers en en faisant des micro-états : séparer des peuples, aux ethnies, cultures, moeurs et langues similaires, en les rendant moins soudés, moins solidaires et plus faibles économiquement et culturellement. Le cas le plus notable de cet état de fait est l’Afrique de l’ouest avec les peuples mandingues ou pulaars avec des noms de familles entières disséminés dans l’espace ouest-africains et même au-delà ; ou alors ce pays anglophone, la Gambie, à l’intérieur du Sénégal, alors que Sénégalais comme Gambiens partagent les mêmes langues locales et la même culture !

Ils n’ont pas fait que cela, ils ont attribué une spécialité à chaque état dans le domaine de l’agriculture enfin d’en faire un grenier ; et des pourvoyeurs de ressources minières et énergétiques avec une logique de connexion avec de voies de transport et de communication, pour acheminer ces ressources vers la France et l’Angleterre. La France a aussi mis sa main sur la monnaie africaine, non seulement en l’’imprimant mais aussi en la garantissant grâce à des réserves de change. De quoi happer la souveraineté des pays de la zone CFA car, difficile de l’assumer lorsque sa monnaie est sous tutelle. Récemment, lorsqu’il y a eu ce vent de contestations sur la question de la monnaie par des économistes africains et activistes, le pays de Marianne a donné l’impression de lâcher du lest en acceptant de débaptiser la monnaie « Franc CFA » en Eco, mais dans le fond, l’on se rend bien compte qu’elle continue de garantir cette monnaie.

La vérité est qu’elle ne veut pas lâcher l’Afrique francophone. Une posture somme toute curieuse. Il faut être naïf en effet pour oser croire qu’elle nous aime bien, cette France-là. Mais ce qui est d’autant plus curieux, c’est qu’elle veut aider l’Afrique contre notre gré. Sacrée France ! Elle chercherait même à mettre la main sur des pays anglophones, notamment le Ghana et le Nigéria et le nouveau pays anglophone, le Rwanda avec lesquels, elle essaie de développer des relations. Et ce n’est pas un hasard si ces pays, y compris l’Afrique du sud, sont de plus en plus invités dans les rencontres avec la France.  Le Nigéria et l’Afrique du sud sont de  gros marchés  - la première économie ouest-africaine pour le Nigéria et une autre puissance africaine dans le cas de l’Afrique du sud.

Que les tenants des thèses selon lesquelles la colonisation est un mal nécessaire, se détrompent. L’Afrique s’en serait mieux portée si elle ne l’avait pas connue. Elle aurait été plus libre d’envisager son développement à partir de ses langues, cultures, mœurs et valeurs. Non pas qu’elle aurait été en marge de la marche du monde, mais bien parce qu’elle aurait été dans une logique d’échange et de commerce avec le monde, plus librement et avec moins de pesanteur. L’exemple de la Chine qui s’est enfermée pendant longtemps et qui a construit tout au long de sa frontière, une «grande muraille» pour se protéger contre l’invasion extérieure, le prouve à suffisance. Aujourd’hui, elle a conservé sa langue et sa culture. Elle a préservé ses richesses et est aujourd’hui la 2e, sinon la première puissance économique mondiale. Elle commerce avec l’Amérique et l’occident à arme égale. Et détient un droit de véto au conseil de sécurité de l’Onu comme toutes les autres puissances, là où l’Afrique n’a qu’un statut d’observateur…

En réalité, tout peuple laissé à lui-même, peut trouver les moyens de son développement et de son progrès. Ce qui ne signifie toutefois pas que celui-ci doive vivre en autarcie.

Une présence insolente et encombrante

Lors du récent sommet en France de mardi 18 mai,  Emmanuel Macron, le président Français, a déclaré que « la France y est prête. Notre volonté, c’est d’aider l’Afrique… » Une phrase lourde de condescendance comme si cela a déjà été le cas. C’est au contraire l’Afrique qui aide la France en lui cédant tout ce qu’elle souhaite obtenir dans des rapports totalement déséquilibrés. C’est la France qui profite en priorité des ressources de la plupart des pays d’Afrique francophone dont il est globalement le 1er partenaire économique et financier. Qui ne se souvient pas d’Elf Gabon, un symbole de la Françafrique toujours présent dans les esprits ? Faites le tour des états Africains francophones, partout ce sont les enseignes françaises qui ornent avec insolence, le paysage : Société générale, BNP Paris, Orange, CFAO, Total, et dernièrement sa grande distribution Auchan, Carrefour, Utile, Decathlon, etc et ses sociétés de BTP avec Eiffage qui construit et gère des concessions autoroutières. La liste est bien longue.

L’affaire du Ter sénégalais ne fait pas beaucoup d’heureux. Voici par exemple un projet toujours à terre malgré son coût exorbitant. Il a en tout cas permis de faire revivre le bassin d’emploi en France où l’usine est implantée. Un chantier sans cesse réévalué et qui a valu des avenants avec des délais de mise en circulation sans cesse repoussés. Une tare qu’on a tendance à pourtant toujours opposer aux fournisseurs locaux. Des acteurs de la société civile sénégalaise ont trouvé un projet Chinois de transport ferroviaire moins cher et plus bénéfique pour le Sénégal.

Autre source de préoccupation, l’autoroute à péage gérée par la Française Eiffage. Elle a fini par faire entrer le Sénégal dans le capital en transformant la société, moyennant des milliards de participation, après que celui-ci ait consenti la plus grosse part des investissements. Une concession à la durée finalement allongée, alors que tout le monde sait que les usagers ne sont guère satisfaits du service, aussi bien point de vue fluidité (embouteillages, points de passage limités et sorties difficiles), que sécurité et tarifs.

La vérité est que jusqu’à une époque récente, la France avait estimé avoir perdu des parts de marchés dans son pré carré ouest-africain, dans un rapport publié. Aussi, était-elle revenue en force après avoir noté l’arrivée progressive de la Chine, du Maroc, de la Turquie qui semblaient lui ravir la vedette dans les domaines de la finance (banque et assurances marocaines ) , des médias, des concessions aéroportuaires et autoroutières, l’électricité, le fer, etc.

L’exemple type du capitaliste qui a accompagné la présence française en Afrique, c’est Bolloré. Voici un richissime homme d’affaires français et patron d’une entreprise française, dont les entreprises sont installées dans les ports africains en s’investissant dans le transport, la logistique, mais aussi l’univers de la communication et des médias. Bolloré renforce désormais sa position dans ce domaine. Sa chaîne Canal+ a fait main basse sur les productions de films locaux (avec « Sunu Yeuf »). Et comble du paradoxe, sur sa chaîne « C News », la branche info de Canal, le polémiste Eric Zemmour passe son temps à s’en prendre aux musulmans et Africains, alors que son patron fait l’essentiel de son business en Afrique francophone.

Le fait d’évoquer le cas Zemmour n’est pas fortuit. Raciste et xénophobe, le journaliste déverse sa haine tous les jours sur cette chaîne et réussit à faire croire avec sa propagande, à bon nombre de français que les Africains leur volent leur travail, alors que c’est le contraire qui se produit. Les nombreuses ressources exportées en Europe auraient par exemple pu servir à créer des industries de transformation qui auraient à leur tour, contribué à créer des emplois et à maintenir ces bataillons d’immigrés en Afrique. Comment Bolloré a-t-il pu faire preuve d’autant d’ingratitude et d’irrespect ? A la vérité, ce sont les Africains qui le laissent faire parce qu’il se croit en territoire conquis en Afrique. Intégrer des visages noirs dans les émissions telles que « Parlement du rire » sportives, ne servirait qu'à faire passer la pilule, mais cet acte suffit-il pour contrebalancer cette machine de promotion de la haine ? Le slogan « France dégage » est certainement irréaliste, mais ce sont des comportements de ce genre-là qui poussent des leaders d’opinion, activistes ou politiques à de tels extrêmes.

Toujours est-il que 60 ans après les indépendances, les relations France-Afrique francophone continuent de susciter des interrogations. La vérité est qu’elles ne sont aucunement génératrices de progrès. Elles n’ont en réalité jamais été aussi caractérisées par la dépendance et plus exactement, par une politique de la main tendue. L’Afrique est toujours aussi riche de son sous-sol (Or, fer, marbre, phosphate, zircon, gaz, pétrole, etc dans le cas du Sénégal), de ses terres cultivables, ses cours d’eau, ses forêts et ses côtes poissonneuses, son soleil et surtout ses ressources humaines, mais elle demeure toujours aussi pauvre.

Le temps passe en effet, les dirigeants français se succèdent au pouvoir, mais ce sont les mêmes méthodes qui continuent en empruntant des formes différentes. L’Afrique peine manifestement à se libérer de ces chaînes dans lesquelles elle est maintenue. Sankara est assassiné, l’ombre de la France a plané ; Gbagbo est délogé de son palais, humilié ligoté et jugé, la France était à l’œuvre ; Ibrahima Boubacar Keïta est évincé du pouvoir, la France telle une opportuniste, est allée dans le sens du vent d’un peuple déterminé à en finir avec Ibk ; Déby est mort, son fils, un militaire comme lui le remplace, le pays de Marianne, qui se dit préoccupé par le sort du Sahel, acquiesce.

La littérature sur l’intervention de la France en Afrique est bien fournie. Difficile en tout cas de  croire que le pays de Marianne nous veut du bien. Sinon galérerions-nous autant pour fouler le sol français, alors qu’eux viennent tranquillement sous nos cieux, sans contrainte aucune ? Nous imposeraient-ils ce péage aux tarifs exorbitants et qui chagrinent tant les Sénégalais ? Ils se sont entendus dire qu’ils avaient le choix entre payer pour rouler sur une route normale et sure ou aller rouler sur la nationale jonchée de nids de poule et peu sûre. Comme s’il y avait des routes vouées à ne pas être entretenues. L’on se demande aussi si nous aurions eu toutes ces stations « Total » à tous les endroits possibles et imaginables de la capitale ? Aurions-nous eu Auchan à tous les coins de rue ?

Une relation directe entre la France et les chefs d’Etat, mais sans les peuples

Et comme pour ne rien arranger ce sommet de Paris qui a eu lieu mardi 18 mai sur les financements des économies africaines, est venue confirmer l’étreinte dont l’Afrique fait l’objet et dont elle a manifestement bien de mal à se défaire. Il fallait bien que Macron eût son sommet, son temps de gloire et fasse prévaloir son leadership. Tel un Sarkozy à l’Université de Dakar à un moment où il voulait inciter l’Afrique à faire son sursaut d’orgueil pour « entrer dans l’histoire ». Zut, on oubliait cette visite de Macron au Burkina qui était pas mal commentée pour le paternalisme excessif du Français qui avait fort embarrassé Marc Roch Kaboré, obligé de quitter la salle, au moment où l’électricité était partie.

Il convient de rappeler que l'objectif de ce sommet était de lancer un « New Deal ». L'ambition était de récolter 100 milliards de dollars pour combler en partie le besoin de financement de l'Afrique. Un sommet qui s'est achevé mardi 18 mai dans la soirée, avec comme principale annonce, un soutien de la communauté internationale sur le plan sanitaire, mais sans engagement financier ferme sur le plan économique, malgré le plaidoyer de Macky Sall. Ce dernier a ainsi dénoncé le système financier mondial qui ne peut permettre aux économies africaines de s’en sortir. Aussi, avait-il appelé à une réforme du système de gouvernance mondiale afin de permettre aux économies africaines d’accéder aux marchés de capitaux, à des coûts soutenables. En quelque sorte, un plaidoyer pour un «New Deal », à défaut d’un Plan Marshall pour l’Afrique. Une manière pour le président Sall de demander une aide massive pour l’Afrique comme l’avaient fait, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les Etats-Unis en faveur de l’Europe pour aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées lors de la Seconde Guerre mondiale.

Mais au-delà, Macky Sall demande une annulation de la dette dans un sommet où les Africains ne parlent pas d’une seule et même voix. Si pour le président, Sall, cette annulation de la dette peut permettre aux pays de s’endetter à nouveau pour financer l’économie, Patrice Talon du Bénin n’y est pas très favorable car il entrevoit une manière pour les partenaires au développement de mettre des conditionnalités qui engendreraient un manque de souveraineté dans les politiques budgétaires.

Le financier franco-ivoirien et ancien patron de Credit Suisse, Tidjane Thiam, qui faisait partie du quatuor de haut niveau mis sur pied par l’Union africaine (UA) pour contrer l’hécatombe économique tant redoutée en Afrique ( aux côtés de la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, du Sud-Africain Trevor Manuel et du Rwandais Donald Kaberuka) a, dans une interview au Monde,  rappelé que les pays africains souhaiteraient « pouvoir, comme les autres, prendre et bénéficier de mesures exceptionnelles face à une crise elle-même exceptionnelle”. Je l’ai toujours dit, le développement de l’Afrique est d’abord et avant tout l’affaire des Africains. Par exemple, il leur revient de bien gérer leurs finances publiques et d’être transparents sur la dette. Mais face à un choc de cette ampleur, personne ne peut s’en sortir en comptant uniquement sur lui-même.”, a-t-il fait remarquer. Avant de préciser : “Tous les pays ont donc en quelque sorte bénéficié de l’existence et de la solidarité de la communauté internationale. Des plans de relance d’une ampleur sans précédent ont été mis en place avec une grande célérité et sans s’embarrasser de trop de règles. Je plaide pour la normalisation de l’Afrique. Les pays africains ne demandent pas de faveur mais simplement de pouvoir, comme les autres, prendre et bénéficier de mesures exceptionnelles face à une crise elle-même exceptionnelle.”

Admettons, soit. Mais la question est de savoir si la solution de l’Afrique réside dans le fait de toujours se tourner vers la France et de s’endetter à outrance comme le font des pays comme le Japon, les Etats-Unis ou encore la France (120%) qui sont à des seuils au-dessus de 100% de leur PIB alors qu’au niveau de l’UEMOA, le plafond d’endettement est à 70 % avec 3 % de déficit budgétaire ? Il serait en tout cas bien risqué de déplafonner avec les présidents politiciens africains qui pourraient s’endetter pour d’autres raisons. La seule différence entre ces pays et l’Afrique est qu’ils s’endettent dans leur monnaie à des taux nuls, là où les Africains s’endettent dans des monnaies étrangères avec des taux largement plus élevés.

Un état de fait que relève Mansour Samb dans Enquête : « C’est évident ! Il n’y a qu’un seul combat : c’est celui de la création monétaire, celle de la monnaie unique. Nous allons passer dans un monde où chaque pays va régler ses problèmes avec sa Banque centrale. Aux Etats-Unis, ils ont sorti plus de 2 000 milliards de dollars. En Europe, la Banque centrale rachète la dette des Etats pour qu’ils puissent aller s’endetter à nouveau. On est maintenant dans un monde où ce sont les Banques centrales qui régulent tout cela. Aujourd’hui, les Africains vont aller en Europe pour voir comment financer le développement du continent. Or, on ne finance le développement que par sa Banque centrale. La question, c’est de travailler sur l’euro et voir comment cette fixité entre l’euro et le franc CFA pose problème. Le jour où on va l’éliminer pour une stabilité ou une parité fixe, on pourra travailler pour avoir notre monnaie. » Il ajoute : « Nous allons avoir bientôt du pétrole au Sénégal. On n’aura pas de problème de devise. On va exporter pour avoir beaucoup de devises et on pourra acheter ce qu’on veut dans le monde. »

Un salut de l’Afrique qui ne peut en tout cas passer que par son unité et la création de sa propre monnaie.  Et mieux que cela, l’instauration de rapports plus équilibrés avec les autres continents, tout en misant sur ses ressources et potentialités que l’on ne trouve nulle part ailleurs de par le monde. Une politique de la main tendue qui ne peut produire aucun effet dans le temps. Des progrès auraient été notés, sinon depuis les indépendances. Et comble du paradoxe, pendant qu’ils tendent la main, ces présidents africains achètent des avions de plusieurs dizaines de milliards dont ils ne veulent même pas dévoiler les coûts et roulent en Maybach pour certains (leurs ministres en V8), alors que Macron se déplace en Citroën.

De plus, à entendre le président Tishekédi remercier la France à l’issue de ce sommet, l’on peut bien se demander la raison. Une posture diplomatique sans doute mais qui démontre le caractère complaisant et faible de nos dirigeants. C’est une sorte d’entente directe entre la France et les présidents africains, qui, même s’ils ne sont pas logés à la même enseigne, en termes de considération, préserve plus les intérêts de la France au détriment des peuples. Car derrière, la France leur renvoie l’ascenseur en sécurisant leur maintien au pouvoir. Vouloir ainsi traiter les peuples de passifs et de peu travailleurs, serait réducteurs et faux car l’on note bien que les accords de coopération sont opaques et peu transparentes et passent par-dessus leurs têtes.

L’absence de leadership est criarde puisque l’élection de la grande majorité d’entre eux, est loin d’être transparente, avec souvent la complicité d’administrations corrompues, d’une justice aux ordres. Entre les dinosaures qui ont fait des dizaines d’années au pouvoir, des dictateurs et des présidents malades au point de ne même plus pouvoir marcher, difficile de croire que les peuples Africains sortiront de sitôt de la galère. Avec la prévarication des ressources et des rapports aussi déséquilibrés avec l’ancien colonisateur, on aura affaire à un éternel recommencement. Des sommets, des sommets et encore des sommets pour toujours entonner les mêmes refrains. L’Afrique à un incroyable potentiel et des talents à revendre, mais elle est malheureusement malade de ses dirigeants !