NETTALI.COM – Ousmane Sonko exige la levée de son immunité parlementaire pour justifier son refus de déférer, ce lundi 8 février, à sa convocation à la Section de recherches de la gendarmerie nationale. Le leader de Pastef, qui donnait un point de presse ce dimanche, se prononçait sur les accusations de viols qui pèsent sur lui.  

Ousmane Sonko ne compte pas déférer, ce lundi 8 février  à sa convocation à la Section de recherches de la gendarmerie. « Je ne vais pas déférer demain à la convocation. Ce n’est pas parce que je ne respecte pas la loi, mais un député, on ne peut pas le convoquer tant que l’on n’a pas levé son immunité parlementaire. La loi est faite pour être respectée », justifie-t-il ; non sans avertir : « Serigne Bassirou Guèye a déjà ordonné mon arrestation. S’ils m’arrêtent de force, nous résisterons par tous les moyens disponibles ».

Ainsi, il demande à ses militants et partisans de se mobiliser et harangue : « On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Le changement nécessite des sacrifices. Ce n’est plus une affaire de commentaires, il faut se battre et ne pas rester sur les réseaux sociaux. On ne doit montrer aucun signe de faiblesse ».

Sonko a, se basant sur les propos tenus par un proche de la dame, auparavant déclaré que la rondelette somme de 15 millions  F Cfa a été proposée à la propriétaire du salon pour le mouiller. Pis, accuse-t-il encore, le procureur de la République a donné ordre aux gendarmes d’enfermer la patronne de « Sweet Beauty », « alors que son enfant est un bébé prématuré qui ne pèse que 800 g ». « Serigne Bassirou Gueye a dit à l’avocat : je maintiens ma position », rapporte-t-il ; déplorant : « Ils sont à prêts à tuer un bébé uniquement pour pousser sa mère à charger Ousmane Sonko. Du jamais vu en politique ».

 A en croire Ousmane Sonko, ses accusateurs se sont rendus compte qu’il y a des failles dans leur ligne de défense et ils sont en train de rectifier. Il révèle qu’on a donné de l’argent à la fille pour que cette dernière le mouille. « Je connais les noms de certains intermédiaires par qui l’argent est passé », informe-t-il.