NETTALI.COM- Le porte-parole du gouvernement estime que la plainte de l’opposition à la Cour pénale internationale (CPI) est de l’agitation politique et que c’est impossible.

Les violentes manifestations  qui ont secoué le pays occasionnant la mort de 30 individus et des centaines de blessés suite à la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme, ont poussé l’opposition à vouloir déposer une plainte à la Cour pénale internationale(CPI). Invité dans le jury du dimanche, le porte-parole du gouvernement rétorque que cette plainte devant la CPI est de l’agitation politique. « C’est impossible. C’est de l’agitation politique. Ce qui est important pour les sénégalais c’est d’abord que les informations judiciaires aboutissent, que les enquêtes aboutissent et qu’on se préoccupe de réparer les préjudices subis par les sénégalais. Quand on sait comment les choses se passent il faut avoir la qualité pour le faire. La CPI elle s’occupe de crime de guerre et de crime contre l’humanité. Moi je ne rentre pas dans ces détails » a-t-il soutenu.

Selon lui, cela ne procède qu’une bonne stratégie qu’ils ont mis en œuvre, de souiller l’image du Sénégal à l’international mais c’est au détriment du Sénégal. « Ce n’est pas pour le président Macky Sall. Ils veulent créer à l’interne un malentendu. Si on voit leur stratégie de communication à l’interne on parle de l’iniquité de la décision de justice alors qu’ils savent tous que dans le réquisitoire du juge d’instruction le délit pour lequel le leader du Pastef a été visé. Ils veulent masquer l’idée centrale que Sonko a été condamné à une peine de prison et que Adji Sarr est indemnisé au titre de victime » ajoute t-il.

Avant d’indiquer que « nous avons les mêmes responsabilités pour éviter que le pays de la téranga devienne le pays de la terreur. C’est ça l’enjeu. Il y va avec la continuité de nos programmes avec le confort et la confiance des bailleurs, des partenaires. Il nous faut continuer à construire ce pays. On a aucun intérêt à d’épaissir l’image du Sénégal au nom d’une préoccupation présidentielle ».