NETTALI.COM - Ce n’est pas demain que l’on connaitra la date des élections locales, reportées à quatre reprises. Le ministre de l’Intérieur a été, une nouvelle fois interpellé sur la question, ce mardi 24 novembre, lors de la conférence de presse du Gouvernement. Mais, Antoine Félix Diome n’a pas avancé une date.

Le ministre de l’Intérieur maintient toujours le flou sur la date des prochaines élections locales, reportées à quatre reprises. « Il s’est agi, lorsqu’il a fallu reporter ces élections, aller devant les députés. C’est donc une loi qui a été votée à l’Assemblée nationale et qui a prévu ce report suite à un consensus noté dans le cadre de la commission politique du dialogue national. Lequel consensus a été fait autour de la nécessité selon les différents acteurs impliqués », a expliqué Antoine Félix Diome face à la presse ce mardi 24 novembre 2020.

Toutefois, il rassure que le processus est en cours et les experts qui doivent auditer le fichier, sont en train d’être sélectionnés. En sus, le dialogue est en cours.  D’après lui, le processus de sélection qui permettra d’avoir des résultats lesquels devront déboucher sur une conclusion afin de retenir une date.

Auparavant, le ministre s’est prononcé sur la recrudescence des incendies. Il a rappelé, pour le regretter, qu’on a dénombré, dans les 5 dernières années, pas moins de 70 incendies dans les différents marchés établis sur le territoire national.  Ce nombre, pense-t-il, est symptomatique du problème d’organisation qui affecte les marchés. Pour cette raison, le gouvernement a réfléchi et, est en train de mettre en œuvre un vaste programme de modernisation de ces marchés. « Sous ce rapport, il sera intéressant de faire intervenir la direction de la protection civile mais également la brigade nationale des sapeurs-pompiers et les associations qui sont dans le secteur. Il s’agira, pour assurer cette sécurité dans les marchés, de veiller à ce que toutes les règles de bonne délimitation des règles des marchés, de surveillance de tout ce qui est de nature à entrainer les incendies soient respectées pour les marchés existants. Il faudra veiller aussi à ce qu’il ait des plans cadastraux, qu’il ait des plans d’aménagement », a analysé le ministre de l’Intérieur.

Emigration clandestine : « Le Gouvernement n’a pas suffisamment d’éléments pour déterminer le nombre de morts exacts »

Le phénomène de l’émigration clandestine a été posé sur la table. Et le ministre a avoué que le Gouvernement n’a pas suffisamment d’éléments pour déterminer le nombre de morts exacts. Poursuivant, il relativise en indiquant que le Gouvernement n’est pas là pour dénombrer le nombre de morts mais, plutôt pour trouver des solutions. Ainsi, il s’attèle, à travers les politiques, mise en œuvre de trouver une solution par rapport à l’emploi des jeunes afin que ces derniers ne prennent plus le chemin de océans. Quid de la présence de la « Guardia Civile » sur les côtes Sénégalaises, le ministre d’informer que cela n’est pas nouveau. A l’en croire, depuis 2006, un accord a été signé entre l’Espagne et le Sénégal. Lequel accord prévoit des patrouilles conjointes tout au long de nos frontières maritimes. Donc, rassure-t-il : « c’est dans un cadre bien déterminé que toutes ces actions sont entreprises et régulièrement menées afin de venir à ce phénomène ».