NETTALI.COM - Comme chaque mardi, nouveau bulletin d'information du professeur Didier Raoult sur sa chaîne Youtube. Pour l'infectiologue, la théorie d'une vague rebond reste fantaisiste et la dynamique épidémique touche à sa fin.

Nouvelles déclarations du professeur sur sa chaîne Youtube. L'infectiologue avance que l'épidémie disparaît à Marseille. Il s'appuie pour cela sur un graphique, celui d'une courbe en cloche ; l'épidémie apparaît, elle croit fortement jusqu'à atteindre un point culminant puis diminue jusqu'à disparaître. "L'épisode est entrain de se résoudre, il n'y a d'ailleurs nulle part de deuxième vague" détaille-il. A Marseille, un seul cas a été dépisté positif hier contre 300 à la mi-mars. "Des cas sporadiques pourront se développer ici-et là si une personne est fortement contagieuse" nuance le professeur, tout en refusant de croire à la théorie d'une seconde vague.

Il dénonce les fausses spéculations autour de ce virus inédit et rappelle qu'il faut pouvoir dépister et traiter. "Même si on n'a pas le traitement idéal, il faut soigner, c'est avant tout cela la médecine" affirme-t-il. "Il faut pouvoir dépister, prendre en charge les patients, leur apporter de l'oxygène ou encore les placer sous anticoagulants. Dans une épidémie, on ne peut pas laisser les gens chez eux". Il prend d'ailleurs en exemple la Suède et l'Islande, deux pays qui ont très tôt mis en place des politiques de dépistage et de prise en charge des patients et qui ont à ce jour un très faible bilan de mortalité.

"La chloroquine est le seul traitement qui ait fait ses preuves"

Une nouvelle fois, le professeur met en avant l'efficacité de la chloroquine pour lutter contre le Covid-19. A Marseille, des milliers de patients ont été traités avec cette molécule associée à l'antibiotique Azithromycine. Le taux de mortalité est seulement de 0,8% à l'IHU selon les chiffres du professeur. "Ce traitement a été validé par des études chinoises qui montrent qu'il diminue la charge virale, empêche les passages en réanimation et augmente l'espérance de vie". "C'est d'ailleurs le seul médicament pour lequel il y a des évidences publiées dans des revues scientifiques" ajoute-t-il.

Le professeur estime également que "des leçons sont à tirer de cette épidémie" et déplore les lacunes du pays dans le développement du dépistage et du diagnostic.

Concernant les traitements, l'essai clinique européen Discovery doit rendre ses résultats le 14 mai. Cet essai doit conclure sur l'efficacité -ou non- de 4 médicaments contre le Covid-19, parmi lesquels la chloroquine.