NETTALI.COM - Malgré le débat très controversé sur la Chloroquine, le Pr Moussa Seydi tient à ce médicament dont il ne craint pas ses effets secondaires. Le patron du service des maladies infectieuses de Fann soutient que ni complication ni cas de décès n’ont été notés lors de la prise en charge à base de l’hydroxychloroquine associée à l’azythromycine. 

"Nous avons décidé de continuer le traitement à base d'hydroxychloroquine". Le professeur Moussa Seydi tient ainsi son remède contre le Covid-19. Il s'agit bien de la Chloroquine qu'il ne compte pas lâcher. Pour lui, l’option est la poursuite du traitement des malades avec la chloroquine et en association avec l’Azithromycine. Il l'a dit ce samedi lors d'une communication sur la prise en charge des malades du Covid-19. "Sur 181 patients, la durée médiane d’hospitalisation a été de 13 jours chez ceux qui n’ont pris aucun traitement, 11 jours pour ceux traités avec l’hydroxychloroquine seul et 9 jours pour ceux traités avec l’hydroxychloroquine et l’azythromicine", a laissé entendre le Pr Seydi qui a fait le point sur les deux mois de pandémie. "Nous avons constaté que les patients qui se sont faits consulter tôt et qui avaient démarré le traitement dans les 24 heures, avaient une durée médiane d’hospitalisation de 8 jours. Par contre, les patients de plus de 80 ans avaient une durée de 19 jours. Tous les patients qui ont été pris en charge tôt et traités avec l’hydroxychloroquine n'ont eu aucune complication encore moins de décès", a assuré le chef du service des maladies infectieuses de l'Hôpital Fann.

Dans son analyse, le professeur Moussa Seydi a minimisé les effets secondaires de la Chloroquine. "Concernant les effets indésirables et secondaires, l'analyse a porté sur 362 patients. Dans ce lot, nous avons constaté 12 cas d'effets secondaires. Mais le traitement a été poursuivi sur 4 patients parce que les effets secondaires n'étaient pas gênants, pour les autres, on a du arrêter le traitement. Tous les effets secondaires étaient modérés.  Il n'y en avait pas de graves effets secondaires. Tous les signes ont par la suite régressé", rassure-t-il.

"Après ces résultats constatés, nous avons décidé de continuer de traiter nos patients avec l’hydroxychloroquine et associer à l'azithromycine. Quelle que soit la qualité du traitement, on a toujours des cas de décès", insiste-t-il.