NETTALI.COM - Des éléments sénégalais du Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention (Garsi), qui patrouillent le long de la frontière sénégalo-malienne, ont eu un échange de tirs nourris, mercredi dernier, avec des malfaiteurs lourdement armés qui étaient à bord de motos. Sur la scène de l’accrochage, les gendarmes ont saisi des douilles, une arme «AK-47» et la crosse d’une Kalachnikov.

Dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme transfrontalier et la menace terroriste, le Haut Commandement de la gendarmerie sénégalaise a procédé à l’implantation le long de la frontière Est de plusieurs casernes et cantonnements, tenus par des éléments du Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention (Garsi). Cette mesure sécuritaire a permis d’atténuer des excursions de bandes armées qui écument le secteur.

Mercredi dernier, ces forces de sécurité ont eu un accrochage, ponctué par un échange de tirs nourris avec des éléments d’une barde de malfaiteurs lourdement armés qui s’étaient aventurés dans le secteur de Kéniéba (département de Bakel) à bord de motos.

C’est précisément dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 janvier dernier que les éléments du Garsi, en poste à Kidira, département de Bakel (région de Tamba), sont tombés sur cette bande armée. Cette nuit-là, ce dispositif en opération de sécurisation investit les localités frontalières avec le Mali : Gathiary, Diyabougou, Soréto, Kéniéba.

Après avoir patrouillé dans le secteur de 23 heures à 00 heure, les éléments du Garsi également lourdement armés vont tomber sur une bande de trois hommes munis d’armes de guerre, dont des Kalachnikov. Pris de panique à la vue des gendarmes, ces malfrats qui étaient à bord de trois imposantes motos vont aussitôt ouvrir le feu sur les éléments du Garsi. La riposte ne se fait pas attendre du côté des forces de l’ordre.

Il s’en est suivi un échange de tirs nourris. Face à la puissance de feu des gendarmes et sentant l’étau se resserrer autour d’eux, les individus armés prendront la fuite. Dans leur retraite précipitée, ils vont abandonner sur le théâtre des opérations plusieurs douilles, une arme «AK-47» et la crosse cassée d’une Kalachnikov.

Poursuivant leur patrouille nocturne le long de la frontière, les hommes en bleu vont chercher à rassurer les habitants du secteur par des séances d’explications et de sensibilisation. Ces derniers seront invités à cultiver un réflexe de dénonciation systématique de tout fait suspect. Le même message a été fait aux chefs de ces villages respectifs.