NETTALI.COM - Une information a échappé à Yakham Mbaye dans sa tentative de défendre Aliou Sall contre El Hadji Kassé.  C'est ce que nous apprend Abdoulaye Cissé dans le quotidien EnQuête, alors qu'il décryptais la communication du palais pour le journal. 

Nous ne le notions dans une chronique média de la semaine dernière, à savoir que la communication du palais est comme une armée mexicaine dans le sens où tous les communicants faisaient des sorties dans une cacophonie totale. Aujourd'hui dans un texte de commentaire sur le fait de savoir quoi comprendre dans la communication dans la mesure où tout le monde se contredit. Eh bien Abdoulaye Cissé qui décryptait la communication du palais pour EnQuête a fait savoir qu'en défendant Aliou Sall, Yakham a laissé filtrer des informations sans s'en rendre compte.

"La communication du palais, c’est une catastrophe. A chaque fois que quelqu’un ouvre la bouche, que ça soit El Hadj Kassé, Yakham Mbaye et Pape Mahawa Diouf (coordonnateur du pôle de communication de Bby) c’est un enchaînement de catastrophes. J’en veux pour preuve la sortie de Yakham Mbaye qui pense sauver le soldat Aliou Sall, en démentant El Hadj Kassé. Mais dans son démenti, il y a quelque chose  qui semble lui échapper", a laissé entendre Abdoulaye Cissé.

Poursuivant dans son raisonnement, il fera remarquer : "En effet, il nous dit qu’Aliou Sall a confié à Kassé l’existence de mouvements sur certains de ses comptes, notamment Agritrans. Il semble oublier ainsi que le gestionnaire principal de cette société, en l’occurrence Abdoulaye Timbo, nous a déjà dit que cette société, depuis qu’elle a été créée, n’a pas eu d’activités. Comment une société qui n’a jamais eu d’activités peut connaitre de telles transactions ? C’est pourquoi je dis que, quand vous mettez toutes ces déclarations en plus de celles d’Aliou Sall, c’est un enchaînement de catastrophes depuis le début. Le palais est dans une stratégie presque de sabordage. L’idéal serait qu’ils se taisent à jamais. Mais ils sont dans une sorte de course à l’échalote où chacun veut dire un mot pour sauver le soldat Aliou. Mais, finalement, ils se sabordent"