NETTALI.COM – Dans sa publication du jour, Sud Quotidien nous informe que « le nombre provisoire des candidats aux examens du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) est connu. 185 189 élèves vont essayer de décrocher le diplôme du moyen et 278 059 élèves pour le diplôme de l’élémentaire ». Le directeur des examens et concours, Amadou Mactar Ndiaye, précise que les chiffres sont en train d’être stabilisés.

Les examens du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) se tiendront respectivement le 18 juin et le 16 juillet 2019 sur l’étendue du territoire national.  « Pour cette année, ils sont provisoirement 185 189 élèves au Bfem et 278 059 élèves au Cfee. La direction des examens et concours se veut claire : ce sont des chiffres provisoires. Amadou Mactar Ndiaye soutient que « ses services sont en train de stabiliser le nombre exact de candidats à ces examens ». Le temps certainement de traiter les dossiers liés à l’état civil de certains candidats. « Il faut trouver des solutions structurelles pour régler définitivement le problème de l’état-civil », soutient Mamadou Talla, ministre de l’Education nationale.   Avant d’ajouter que « les dispositions sont  prises pour une bonne organisation des examens du Cfee et du Bfem ». Mamadou Talla se dit satisfait du dispositif mis en place pour la confection des épreuves. Il s’agit de 5 millions de copies.

En 2018, le nombre total de candidats inscrits était de 265 831, dont 145 674 filles, soit un taux de 54,80 pour cent. Ils étaient répartis dans 1718 centres. Ils étaient 193 821 candidats dont 107 842 filles pour le Bfem, répartis dans 1094 centres abritant 1827 jurys ouverts. En 2018, les résultats de ces deux évaluations nationales étaient en deçà des espérances. Le Bfem enregistre un taux de réussite de 52,11% tandis que le Cfee  est à 55,47%. L’analyse des acteurs sur les contreperformances était orientée, en plus du manque de matériels pédagogiques, sur l’absence de manuels scolaires, le niveau de compétence des enseignants, le système d’encadrement et d’évaluation et « l’encyclopédisme » du programme, l’insuffisance du quantum horaire

Avec Sud Quotidien