NETTALI.COM - La Convergence des Cadres Républicains (CCR) se félicite de la saisine officielle de la Cour des Comptes par les avocats de Macky Sall et réclame la publication de tous les rapports relatifs à la dette entre 2019 et 2024. Elle dénonce les accusations de « dette cachée » portées par Ousmane Sonko et alerte sur les risques économiques pour le pays.

Réunie le 9 octobre, la Convergence des Cadres Républicains (CCR) a, à travers un communiqué sanctionnant la rencontre, salué la démarche engagée par le pool d’avocats de l’ancien président Macky Sall qui a officiellement saisi la Cour des Comptes, via le ministère des Finances, afin de faire toute la lumière sur la gestion de la dette de 2019 à 2024.

Pour la CCR, cette initiative s’inscrit dans une volonté claire de transparence, à l’heure où des accusations persistantes de « dette cachée » alimentent le débat public depuis plus d’un an. Ces allégations, portées disent- ils, « sont fallacieuses », tout en dénonçant une stratégie de manipulation politique.

Elle estime en effet que « la campagne de désinformation » menée par le pouvoir en place fragilise la stabilité économique, mine la confiance des investisseurs et ternit la crédibilité du Sénégal à l’international.

« Ce choix funeste relève d’une grande irresponsabilité », estime la CCR qui accuse le gouvernement d’exposer le pays à une vulnérabilité accrue sur les marchés financiers.

La CCR rappelle que Macky Sall, bien qu’absent de la gestion quotidienne des finances publiques, a pris ses responsabilités en exigeant un audit rigoureux. Un geste qu’elle considère comme celui d’«un homme d’État soucieux de son bilan et de la souveraineté nationale ». Elle réclame désormais la publication immédiate de trois documents clés à savoir : « le rapport de l’Inspection Générale des Finances couvrant janvier 2019 à mars 2024 ; le rapport provisoire de la Chambre des Affaires Budgétaires et Financières de la Cour des Comptes ; l’audit réalisé par le cabinet indépendant Forvis-Mazars ».

« Toute rétention d’information serait perçue comme une volonté manifeste de dissimulation », avertit la CCR, qui en appelle à un engagement clair de l’État pour que la vérité soit rendue au peuple sénégalais.