NETTALI.COM - Le président de la République peut-il se retrouver devant le pupitre, prêt à prendre la parole, sans voir son discours ?
Les services protocolaire et les accompagnants ont clairement failli. Ce qui est une erreur grave, surtout dans une instance aussi solennelle que l'Assemblée générale des Nations Unies.
En protocole d’État, surtout à un événement d’une telle solennité comme l’Assemblée générale de l’ONU, tout est minutieusement préparé à la seconde près :
le placement du chef d’État,
la remise du texte de discours (souvent en plusieurs versions : papier et tablette),
la coordination avec le service onusien pour la traduction simultanée,
et l’assistance rapprochée (conseillers, aides de camp, diplomates).
Qu’un président arrive au pupitre sans son discours en main est une erreur protocolaire majeure. Cela peut sembler anodin aux yeux du grand public, mais sur la scène internationale, ça renvoie une image de laxisme, d’amateurisme ou de manque de coordination de l’entourage immédiat du chef de l’État.
En règle générale, ce type d’incident n’est jamais imputé directement au président : ce sont les services d’appui (protocole, conseillers, diplomates, sécurité rapprochée) qui portent la responsabilité. À ce niveau, la faute est considérée comme grave car elle expose le pays à une perte de crédibilité.