NETTALI.COM - Quelques semaines seulement après la rupture du bassin de Pofdi, la ville sainte de Touba est à nouveau confrontée à un risque majeur d’inondation. Le bassin de rétention de Keur Kabb n’a pas résisté à la pression des pluies, exposant des quartiers entiers à la montée des eaux.

L’alerte est vive à Touba. Le bassin de rétention de Keur Kabb, censé contenir les eaux pluviales, a cédé sous la force des averses, provoquant un déversement incontrôlé en direction des habitations. Un incident qui rappelle celui du bassin de Pofdi, survenu il y a à peine quelques semaines, et qui met en lumière la fragilité des infrastructures hydrauliques de la cité religieuse.

La rupture de l’ouvrage fait craindre le pire pour les riverains. Déjà, des secteurs comme Ndock se trouvent exposés à un isolement quasi total. Les eaux se déversent sans retenue, envahissant les voies d’accès et menaçant directement les maisons construites à proximité.

Dans ce climat d’angoisse, les populations touchées appellent à l’intervention urgente des autorités locales et des services spécialisés dans la gestion des inondations. Elles réclament des mesures immédiates pour contenir la catastrophe et éviter que la situation ne dégénère davantage.

Au-delà de l’urgence, ce nouvel épisode relance le débat sur la résilience des ouvrages de drainage à Touba. À mesure que les saisons pluvieuses se succèdent, les habitants constatent une vulnérabilité grandissante de leur environnement face aux intempéries. Une inquiétude récurrente qui, sans réponse structurelle, risque de transformer chaque pluie en menace pour la stabilité de la ville sainte.