NETTALI.COM- ‎En présidant deux réunions de préparatoires du Gamou à Tivaouane et à Médina Baye, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine a exhorté les services de l’État à respecter leurs engagements afin de garantir la réussite de ces grands rassemblements religieux prévus début septembre.

‎Mardi 19 Août, à l’occasion d’une réunion nationale consacrée aux préparatifs du Gamou de Tivaouane, le ministre de l'Intérieur a salué un “niveau d’exécution acceptable” des décisions issues du Comité régional de développement (CRD). Les préoccupations soulevées par le Comité d’organisation au service du Khalife Ababacar Sy (COSKAS) portaient essentiellement sur l’eau, l’électricité, la sécurité et l’assainissement.

‎L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) s’est ainsi engagé à mobiliser plus de 50 camions pour le pompage des eaux, tandis que la DMTA a promis 4 000 chaises pour les besoins logistiques.

Les opérateurs de téléphonie, ont de leur côté, annoncé des mesures pour fluidifier le réseau et faciliter la communication des pèlerins. “Je demande aux représentants des différentes structures de l’État de veiller au respect des engagements pris ici, devant tout le monde”, a insisté le ministre, invitant le gouverneur de Thiès à assurer le suivi.

Sécurité et sensibilisation routière

Dans l’après-midi, Jean Baptiste Tine a présidé une réunion similaire. Là encore, il a noté un “niveau d’exécution assez élevé” des engagements pris lors du CRD, tout en demandant au gouverneur d’assurer un suivi strict.

Le ministre a félicité les organisateurs pour leur collaboration avec les services de l’État, mais a insisté sur un point sensible : la sécurité routière.

‎« Personne ne va au Gamou pour y laisser la vie. Donc, il faut beaucoup sensibiliser les chauffeurs, quitte à infliger des amendes à ceux qui ont des comportements dangereux », a-t-il lancé à ses hôtes.

‎Dans les deux cités religieuses, les forces de défense et de sécurité ont promis de s’inspirer des éditions passées pour renforcer la sécurisation des lieux.

Le ministre Jean Baptiste Tine a conclu en rappelant que la réussite du Gamou dépend de la synergie entre l’État et les familles religieuses : “Les engagements sont pris, il reste à les respecter pour que le Gamou se déroule dans la quiétude et la sécurité.”