NETTALI.COM - Alors que des journalistes et figures publiques sont convoqués par la justice, Thierno Bocoum s’insurge contre une instrumentalisation politique de l’appareil judiciaire.
Les convocations répétées de voix critiques n’échappent pas à Thierno Bocoum, qui dénonce une tentative de museler les opinions divergentes.
« Ce n’est pas Badara Gadiaga qui doit être convoqué, mais le juriste de Pastef », s’indigne Thierno Bocoum. Pour le leader du mouvement AGIR, il s’agit d’une stratégie visant à intimider les voix discordantes tout en épargnant les auteurs de véritables dérives.
Selon lui, les autorités utilisent la justice comme un outil de répression politique : « On convoque ceux qui dénoncent, jamais ceux qui provoquent », martèle-t-il. Bocoum appelle à une mobilisation citoyenne pour défendre la liberté d’expression, « condition essentielle de toute démocratie digne de ce nom ».