NETTALI.COM - Pour rester sur cette information des deux journaux de la place qui ont annoncé, mercredi 4 janvier, la gestion d'Aminata Touré, épinglée sur plus de 2 milliards, notons qu'après avoir botté en touche, celle-ci est allée plus loin en demandant une audition publique collective « pour démontrer aux yeux des Sénégalais que le Conseil Economique, Social et Environnemental n’a jamais été aussi bien géré que sous ma présidence. »

Et l'ancienne présidente du Conseil économique social, et environnemental, de s'écrier : « Je demande une audition publique collective de l’Inspection Général d’Etat des trois Présidents du CESE nommés par le Président Macky Sall à savoir Mme Aminata Tall qui a exercé pendant 6 ans, moi-même, Aminata Touré qui ai exercé pendant 1 an et 4 mois et l’actuel Président du CESE, Mr. Idrissa Seck en poste depuis 2 ans et 2 mois. Chacun de nous viendrait avec ses documents comptables en main et se prêterait sans réserve aux questionnements de l’IGE en présence de la presse nationale et internationale et sous l’appréciation des Sénégalais. »

En effet, fait savoir Mimi, cette technique d’intimidation ancienne ne saurait nullement l’impressionner, rappelant, à cet effet, que le Président Macky Sall, lui-même a fait l’objet en 2011 d’accusation de détournement de 7 milliards du Fonds Taiwanais et a été convoqué au Commissariat de police du Plateau pour être
entendu sur une accusation de blanchiment.

« Rien ne saurait me détourer de mon objectif de partager avec mes concitoyens sénégalais ma vision pour un Sénégal meilleur à l’occasion de la prochaine élection présidentielle de février 2O24 à laquelle le Président Macky Sall ne participera pas selon les dispositions sans équivoque de la Constitution et comme il s’y est engagé publiquement », fait savoir la députée Aminata Touré qui, « dans l’attente de cette audition publique collective de l’IGE avec mon prédécesseur et mon successeur à la tête du CESE », demande que la lumière soit faite « sans délai sur la gestion des 1000 milliards du COVID et que les coupables soient traduits sans délai devant la loi. »