NETTALI.COM - Ils ont vraiment décidé de pourrir la fin d'année de Macky Sall et de noyer son discours de fin d'année avec leur concert de casserole. Les leaders de Yewwi Askan wi ont donc disqualifié le 31 décembre que l'on veut faire passer à leur avis pour une institution. Et c'est l’ancien ministre
d’Etat sous Wade, Habib Sy qui s’en est chargé.

« Dire qu’on ne doit pas manifester le 31 décembre, c’est une hérésie. Le 31 décembre n’est consacré par aucune loi comme étant une institution. C’est juste une tradition initiée par le général De Gaulle en 1960 et dont on est en train de faire une pratique. Celle-ci n’existe pas dans les pays anglo-saxons. C’est le malheur particulièrement de nos pays francophones, c’est la pâle copie de nos institutions sur ce qui se passe en Occident et qui n’est généralement pas
conformes à nos réalités » a estimé l’ancien ministre d’Etat.

Et Habib Sy poser une série de questions. « Où était la République quand Macky Sall recevait notre mandataire à la veille des élections ? Où était la République quand on emprisonnait Khalifa Sall ? Où était la République quand on montait le complot contre Ousmane Sonko ? Où est la République quand on arrête de façon injuste des députés sans lever leur immunité parlementaire ? Où est la République quand le président de la République désacralise sa parole ? Où est la République quand le beau-frère du président de la République ose taxer les magistrats de la Cour des Comptes d’opposants encagoulés ? Je cherche la République depuis que Macky Sall est là, je ne le trouve pas. Ce que j’ai vu, c’est la Resclanique autrement dit, un pays, façonné, des institutions façonnées pour un clan. Ceux qui croient que le 31 décembre est un jour sacré, détrompez-vous il n’y a rien de sacré. Ce n’est pas la religion, ni la République, c’est une simple copie de ce qui s’est passé ailleurs. Le président de la République peut s’adresser au peuple quand il veut, mais cela ne saurait empêcher le peuple de manifester sa colère à travers un concert de casseroles et cela ne saurait bâillonner l’opposition » a conclu Habib Sy.

Eh ben alors, il n'y est pas allé doucement en tout cas, ce cher Habib !