NETTALI.COM - Alors que beaucoup indexaient les forces de l’ordre, l’autopsie effectuée sur le corps d’Idrissa Goudiaby, mort à Ziguinchor, lors de la dernière manifestation interdite de Yewwi Askan Wi vendredi dernier, a révélé qu’il n’a pas été tué par balle.

Le certificat de genre de mort concernant le nommé Idrissa Goudiaby, décédé à Ziguinchor lors des manifestations de vendredi, révèle que le défunt a succombé suite à un «choc hémorragique après une plaie pénétrante au cou causée par une arme blanche contondante et tranchante comme une hache ou un sabre».

Le médecin légiste a constaté, après examen du corps du défunt, «une plaie pénétrante au cou avec atteinte musculaire et communication avec la cavité buccale, un fracas de la branche montante et de l'angle interne de la mandibule droite.  Un état de choc hémorragique.  Des signes de congestion pulmonaire».

Il a aussi ajouté que «la plaie pénétrante au cou ne correspond pas à une blessure par arme à feu,  elle est large, linéaire et horizontale. Il y a une seule orifice d'entrée,  pas d'orifice de sortie ».

Le certificat de genre de mort mentionne «qu’aucun projectile n'a été retrouvé » et il n'y a pas de débris métallique pouvant correspondre à une arme de fabrication artisanale avec des balles à plomb».

L'arme utilisée, conclut l’homme de l’art, est un objet tranchant et contondant.

Des constatations qui battent en brèche les premières informations diffusées faisant croire que le jeune homme est décédé après avoir reçu une balle réelle tirée par les forces de défense et de sécurité.