NETTALI.COM- Invité du Jury du dimanche, Me El Hadj Amadou Sall s’est prononcé sur les prochaines élections législatives et sur le malaise qui prévaut au sein de leur parti « Libéraux et démocrates / And Suqali.

S’agissant des législatives, Me El Hadji Amadou Sall renseigne qu’ils sont en train de discuter et des propositions ont été déjà faites pour que tous les partis issus de la majorité s'unissent pour faire une liste unitaire. « Nous sommes en train d’en discuter mais très probablement à l’issue de ces discussions, nous intégrerons le désir de la majorité d’avoir des listes uniques partout », souligne-t-il. Par ailleurs, il a rejeté l’argumentaire selon lequel leur parti n’a pas d’ancrage. Car, un parti qui n’a pas d’ancrage n’a pas de présence médiatique. « Nous n'avons pas été aux élections locales. On s’est bien comporté. Oumar Sarr a gagné à Dagana. Nous avons gagné des mairies dans le Kédougou. Nous sommes présents dans toutes les communes », dit-il, même s’il avoue qu’ils ne sont pas encore satisfaits parce que, leur ambition, c’est la prise et l'exercice du pouvoir. « Nous ne serons satisfaits que lorsque notre ambition sera atteinte », martèle-t-il.

Pour ce qui du malaise qui prévaut au sein de leur parti avec la démission fracassante de Babacar Gaye, l'invité de Jury du dimanche dit que ce dernier a quitté parce qu’il n’est pas satisfait du fonctionnement du parti. « Nous sommes un parti jeune. Nous n’avons pas encore suffisamment de ressources et de temps pour structurer un parti. Nous ne fonctionnons pas au mieux de notre espoir. Il faut avoir les moyens d’être sur le terrain. Il faut avoir les moyens logistiques d’être sur le terrain. Personne n’est satisfaite, mais c’est cela qui nous donne du ressort pour avancer et avoir des résultats », soutient Me Amadou Sall.

A la question de savoir s’ils sont satisfaits de leur compagnonnage avec le président de la République, l'ancien ministre rétorque : « il y a des gens, quand ils intègrent la majorité, c’est pour aller à la soupe. Ce n’est pas notre cas. Nous ne sommes pas là pour aller à la soupe. Ce qui est le plus important, c’est que nos idées puissent être prises en compte et, c’est le cas ».