NETTALI.COM - Le patron de la pâtisserie « Les ambassades » et l’un de ses vigiles ont comparu à la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour coups et blessures volontaires. Ils seront fixés sur leur sort le 19 janvier prochain.

Jamal Omaïs, propriétaire de la pâtisserie Les ambassades et son vigile, Mountarou Sow ont comparu à la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour coups et blessures volontaires au préjudice de la responsable des ressources humaines, Aminatou Sonko. Cette dernière, employée dans la boite il y a juste 5 mois, les a trainés devant le prétoire parce qu’ils l’ont malmenée. Revenant sur les faits devant les juges, la victime a expliqué que tout est parti des reproches que son patron lui a fait alors qu’elle n’en était pas responsable des actes récriminés. Se voulant on ne peut plus explicite, elle raconte que son patron l’a appelé dans son bureau pour lui adresser des propos désobligeants et menaçants avant de la titrer pour la faire sortir du bureau. Elle s’en est opposée et ce dernier a appelé le vigile. Lequel, d’après ses explications, l’a tirée par l'épaule gauche lorsque qu’elle a voulu rejoindre son bureau, occupé par la nouvelle recrue comme responsable des ressources humaines. « Il m’a chassé en demandant de revenir à la fin du mois pour récupérer mon salaire », raconte la plaignante.

Des accusations réfutées par le boss de la pâtisserie. A l’en croire, il n’a jamais levé la main sur cette dernière. Il lui a juste dit que des clients se sont plaints du retard accusé pour l’ouverture des lieux alors qu’ils veulent y prendre leur petit déjeuner avant d’aller au boulot. Et, il lui juste avait demandé de parler à la personne responsable. Poursuivant, M. Omaïs renseigne que la prévenue a été très insolente à son encontre, c’est pourquoi il lui a demandé de s’en aller.

A l’instar de son patron, le vigile a également nié les faits qui lui sont reprochés.

La partie civile réclame 1 million de francs CFA en guise de dommages et intérêts là où le parquet a requis l’application de la loi.

Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe. A les en croire, leur client, depuis 41 ans, n’a jamais levé la main sur un être humain. Le juge rendra sa décision le 10 février prochain.