NETTALI.COM - Malgré 10 mois de prison avec sursis requis contre lui dans l’affaire de la sextape, Benzema ne sera pas sanctionné par la Fédération française de football en cas de condamnation. C'est du moins, l'annonce faite par le président de FFF, Noël Le Graët.

Les temps ont bien changé en l’espace de six mois. Persona non grata du football français depuis 2016 et la mise en lumière de l’affaire de la sextape, Karim Benzema a fait amende honorable auprès de Didier Deschamps et a pu regagner ses galons d’international et de titulaire chez les Bleus.

Un Euro 2020 et une Ligue des Nations remportée plus tard, l’attaquant du Real Madrid est redevenu un pion essentiel avec l’équipe de France. Sauf que l’affaire de la sextape a refait surface avec l’ouverture du procès au Tribunal de Versailles, à la fin octobre. Des auditions, auxquelles le Madrilène n’a pas participé physiquement, qui ont débouché sur dix mois de prison requis contre Benzema, avant le jugement qui aura lieu le 24 novembre prochain.

Benzema enfin rassuré ?

De quoi remettre une nouvelle fois en cause sa présence dans le groupe de Didier Deschamps pour les échéances de 2022 et donc la Coupe du Monde au Qatar ? En cette trêve internationale de novembre, Noël Le Graët a pris position dans cette histoire, et on est bien loin de celle d’il y a encore quelques mois.

" Le sélectionneur restera toujours responsable de sa sélection, et Benzema ne sera pas exclu par rapport à une éventuelle sanction judiciaire. Même s’il écope d’une peine de prison avec sursis, il lui reste la possibilité de faire appel d’une condamnation. Donc sa convocation, ou pas, dans les mois prochains ne sera pas liée à ce jugement ", a assuré le président de la FFF dans une interview pour Le Parisien.

La patate chaude désormais entre les mains de Didier Deschamps, Karim Benzema peut malgré tout voir l’avenir avec sérénité : il y a peu de chance que son rôle en équipe de France soit une nouvelle fois remis en cause, comme ce fut le cas il y a cinq ans.