NETTALI.COM – Le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) dément formellement les accusations selon lesquelles le pouvoir a, durant la dernière présidentielle, remis une forte somme d’argent à Serigne Moustapha Sy pour acheter son silence. Selon le responsable national chargé de la stratégie et de la vie politique de ce parti, le député auteur de ces accusations est poursuivi pour diffamation.

« Serigne Moustapha n’est pas dans ce lot d’hommes religieux qui reçoivent de l’argent. Il est libre et il ne fait pas partie de ceux qui sont influencés par l’opinion publique. Il parle que lorsqu’il doit parler ». La précision est faite par Cheikh Ahmed Tidiane Youm, responsable national chargé de la stratégie et de la vie politique du PUR, qui était l’invité de « Jury du dimanche ».

Ce haut responsable du PUR réagissait aux rumeurs prêtant au guide des Moustarchidines d’avoir reçu de l’argent du pouvoir durant la dernière présidentielle. Youm de mentionner que la justice a été saisie pour tirer cette affaire au clair. « Il n’y a pas très longtemps, dit-il, un soi-disant député a diffamé Serigne Moustapha Sy en disant sur le plateau d’une télé qu’il avait reçu de l’argent lors des élections présidentielles. Il avait reçu un premier versement et qu’il attendait un deuxième versement. Une diffamation grossière et je peux vous dire qu’on lui a donné une sommation interpellative et sa réponse nous a fait rire. Il a dit qu’il avait donné son avis».

Cheikh Ahmed Tidiane Youm de marteler sur le plateau de ITV que ces accusations et d’autres du genre, ne passeront pas par pertes et profits.  « …on ne laissera plus personne ternir l’image de Serigne Moustapha Sy. La citation directe est prête et on attend juste le moment opportun pour la lui adresser ».

A en croire l’invité de ITV, ce dimanche 24 octobre,  si Serigne Moustapha Sy avait reçu l’argent du pouvoir, il ne serait pas si critique à l’endroit de ce régime. « Tous ceux qui reçoivent de l’argent ne parlent pas », se laisse-t-il convaincre. Précisant sa pensée, il abonde : «  Ils sont ballonnés mais Serigne Moustapha est libre. Il jouit de sa liberté d’expression ».