NETTALI.COM - L'ouverture des classes s'est faite hier, jeudi. Le Cuseums de Abdoulaye Ndoye dépose déjà un préavis de grève, en rappelant au gouvernement ses engagements, tout en rejetant le monitoring.  

Le Cadre unitaire du syndicat des enseignants du moyen secondaire (Cusems) dépose, aujourd’hui vendredi 15 octobre, un préavis de grève. Les enseignants l’ont annoncé hier, au cours d’une conférence de presse tenue à leur siège.

Le secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye, et ses camarades signalent que le contexte est important, avec la tenue des élections locales en janvier prochain. Par conséquent, disent-ils, il leur faudra réajuster leurs priorités. “Nous l'avons dit lors du séminaire de rentrée. Il nous faut faire attention, parce que les gens ont commencé à battre campagne. Nous ne pouvons plus faire du monitoring, c'est dépassé. Il y a eu combien de grèves de la faim, de réclamations, de marches de contestation pendant ces deux ans ? Malgré tout, ils ont fait la sourde oreille, l'école ne les intéresse pas. Mais, en vérité, ce monitoring n'a plus de sens, c'est révolu. Il faut que le gouvernement pose des actes clairs”,  exige Abdoulaye Ndoye.

Ainsi, rappelle -t-il : “la question du système de rémunération est au cœur des problèmes des enseignants et des travailleurs du Sénégal”. “C'est notre principale préoccupation, c'est une question de justice sociale et d'équité”.

A en croire le secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye, le Burkina a vidé ce problème, après une conférence nationale sur le système de rémunération. “Au Sénégal, nous avons assisté à une dérégulation du régime indemnitaire et des écarts salariaux inquiétants”, déplore-t-il, pour finir.