NETTALI.COM - Les organisations citoyennes membres de la Plateforme multi-luttes "Doyna" ont fait face à la presse ce mercredi. Elles exigent la libération sans condition de Guy Marius Sagna qui attend, ce jeudi, le verdict de son procès pour diffusion de fausses nouvelles. 

Le tribunal des flagrants délits de Dakar va rendre sa décision, ce jeudi 14 octobre 2021, dans l'affaire Guy Marius Sagna. Le maître des poursuites avait demandé que l'activiste soit condamné à 2 ans dont 6 mois ferme. En plus de cette peine, le parquet sollicite aussi qu'on lui inflige une amende de 200.000 francs Cfa.

Face à la presse ce mercredi, les organisations citoyennes membres de Plateforme multi-luttes "Doyna" exigent la libération sans condition de l'activiste poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles suite à un post sur la gendarmerie. "Nous, organisations citoyennes membres de Plateforme multi-luttes Doyna, affectées par la séquestration de notre coordonnateur Guy Marius Sagna, dénonçons avec la dernière énergie son emprisonnement arbitraire et demandons sa libération sans condition", a dit Modou Diouf, porte-parole de la Plateforme "Doyna". Il ajoute : "Sa place n'est pas en prison. Sa place, c’est bien au côté des populations qui sont victimes de la spoliation foncière, de licenciements arbitraires, de démolitions de maisons, de privatisation de forages, de recrutements clientélistes." A croire Modou Diouf et compagnie, Guy Marius Sagna, en plus d'être "au service exclusif du peuple sénégalais", est "au service du président de la République". "Il porte la voix des Sans Voix. Et en le faisant, il rend un grand service au président de la République qui doit être informé des difficultés que vivent les populations au quotidien", a déclaré le porte-parole.

Par ailleurs, "au nom de la paix et de la stabilité, de la lutte contre le chômage, de la mobilisation pour la souveraineté alimentaire, de l'accès à l'eau, d'une politique un toit pour chaque Sénégalais", la Plateforme multi-luttes "Doyna" demande l'arrêt de la spoliation foncière, de l'accaparement de forages ruraux, des recrutements clientélistes. Elle a également dénoncé "le manque de considération pour les enseignants des classes passerelles et ceux des Cases des tout Petits et des agents (prestataires) de la Senelec".