NETTALI.COM - Grâce à l’autoroute Ila Touba, les accidents qu’on enregistrait ont connu une baisse. C’est du moins le constat fait par Aubin Jules Marcel Sagna, secrétaire général du ministre des Infrastructures et des transports, hier, lors d’une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière organisée en prélude au Magal de Touba.

Les fidèles mourides ont commencé à rallier la cité religieuse de Touba pour la célébration du Magal, prévue le 26 septembre prochain. Beaucoup d’accidents routiers, parfois mortels, sont enregistrés pendant cet évènement qui draine beaucoup de monde. Ainsi, pour minimiser les dégâts et réduire les accidents cette année, une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière a été organisée, ce mercredi, à la gare « Beau « Beau Maraîcher ». Aubin Jules Marcel Sagna, secrétaire général du ministère des Infrastructures et des transports pense que les accidents peuvent être évités.

Selon lui, les accidents ont un coût sanitaire très lourd. Ainsi, pense-t-il, il est important de prendre toutes les mesures pour éviter les accidents. « Pendant le Magal, nous décomptons beaucoup d'accidents et de morts alors que nous pouvons les éviter. Par ailleurs, avant l'autoroute Ila Touba, il y avait au moins 20 morts. Mais avec cette autoroute le chiffre est tombé plus bas. Les accidents se produisent dans d'autres axes », a fait savoir M. Sagna. Qui, s’adressant aux chauffeurs, leur demande de vérifier l'état des véhicules, des pneus, l'éclairage, la vitesse mais aussi d'avoir un bon comportement. Cheikh Diallo, représentant des transporteurs, pour sa part, a lancé un appel à ses pairs. « Il faut rouler doucement et éviter les portables. On doit aussi tenir le plus le volant avec les deux mains. Il faut prendre soin également du véhicule », conseille-t-il.

En effet, les soldats du feu sont tout le temps au front pour sauver les victimes des accidents. De ce fait, ils ont profité de cette rencontre pour expliquer la stratégie qu’ils ont mise en place pour réussir la couverture de ce Magal. Déjà, ils ont déployé plusieurs ambulances médicalisées, des motos, des camions grues pour des interventions rapides. « Lorsqu’on nous appelle, on fait une minute maximum pour sortir du camp. La nuit, comme c'est plus vulnérable, on prend deux minutes », a soutenu Sergent-chef Diallo.

Revenant sur les méthodes de secours, il a expliqué : « quand il s'agit de collision, après avoir fait la protection, il faut faire les premiers gestes de survie. Faire le bilan c'est-à-dire si la personne est toujours consciente en lui posant des questions simples et en lui faisant faire des gestes simples. Lorsqu'il répond son état de gravité est moins. Au cas contraire, il faut le faire descendre du véhicule ».

Il enchaîne : « tu cherches la ventilation et tu mets la personne accidentée sur une position latérale de sécurité. La troisième étape, c'est le massage cardiaque externe accouplé de ventilation ».