NETTALI.COM - 2 ans dont 6 mois ferme, c’est la peine qu’encourt la dame Khadidiatou Aidara, assistante à la Délégation générale du service de renseignement de l’Etat, attraite, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour faux et usage de faux et tentative d’escroquerie. Elle sera fixée sur son sort le 8 juin prochain.

Mariée et mère de famille, Khadidiatou Aidara, assistante à la Délégation générale du service de renseignement de l’Etat est dans de sales de draps. Cette dernière, attraite à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour les délits de faux et usage de faux et tentative d’escroquerie, risque 2 ans de prison ferme. Elle sera fixée sur son sort le 8 juin prochain. Il ressort des éléments discutés devant le prétoire, que la prévenue a présenté une fausse attestation de baccalauréat à son supérieur hiérarchique afin de bénéficier de certains avantages. Mais mal lui en a pris d’autant plus que son acte frauduleux a été mis à nu. Ce, par le concours du directeur de l’Office du bac qui a été saisi pour vérifier l’authenticité de l’attestation. Laquelle s’est révélée fausse.

D’ailleurs, le directeur de l’Office du bac a comparu, à titre de témoin, pour éclairer la lanterne du tribunal. Et il a été formel. Il a rejeté les déclarations de la prévenue selon lesquelles elle a eu son bac en 2016. A l’en croire, le nom de celle-ci ne figure pas sur la liste des admis de cet examen en 2016.

Mais ce témoignage n’a pas poussé la prévenue à capituler. Elle a campé sur sa position. Elle dit avoir déposé ce document pour bénéficier d’une prime estimée à 700 mille francs qu’elle n’a jamais encaissée alors que cela lui revenait de droit. Poursuivant, elle est même allée jusqu’à accuser ses supérieurs qui, selon elle, l’ont traduite devant prétoire parce qu’ils ont voulu partager avec elle l’argent.

L’agent judiciaire de l’Etat, assurant les intérêts de l’Etat du Sénégal, a réclamé, pour toute cause et préjudice, le montant de 5 millions de francs CFA.

Le parquet, estimant que les faits imputés ne souffrent d’aucune contestation, a requis 2 ans d’emprisonnement dont six mois ferme et une amende ferme de 100 mille francs CFA.

L’avocat de la défense a plaidé la relaxe pure et simple de son client. Etayant son propos, il indique que le document incriminé n’a pas été scanné.