NETTALI.COM - Le maire de Dakar plateau, par ailleurs, ministre de la Pêche et de l'économie maritime s'est prononcé sur la question de la suppression de la ville de Dakar. Même s'il a mis donné une réponse claire, Alioune Ndoye ne semble pas apprécier la volonté du gouvernement de supprimer la ville de Dakar. Il invite par ailleurs, les autorités à "ne pas faire de la ville, un outil de lutte politique".

" Ma réflexion est au delà et elle va même pour les prochaines élections. La ville est une institution, une collectivité des Dakarois qui doit être au service de Dakar. La ville ne doit pas être un outil de lutte politique", a-t-il répondu.

Pour Alioune Ndoye, "en l'ayant transformé ainsi, on aura sacrifié la ville et les Dakarois. Parce qu'on n'est pas allé aux missions essentielles qu'on devait faire pour les Dakarois". Il dit "espérer que les Dakarois n'acceptent pas qu'on dans cette voie, c'est-à-dire que la ville ne serve qu'à être un outil de lutte politique ou de bagarre, alors qu'elle doit développer".

Interpellé sur l’attribution des licences de pêche, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime rassure que "tout se fait dans la transparence".

" Le Sénégal n’a d’accords de pêche qu’avec les pays riverains et qu’avec l’Union européenne (Ue)", a-t-il insisté. Non sans préciser qu’avec l’Ue, l’année dernière, il s’agissait de 31 bateaux. Et un bateau capverdien. Ça fait les 32 bateaux qu’on peut estampiller "Etranger". Sinon, les 129 sont "sénégalais".

Ainsi pour mieux étayer ses propos Alioune Ndoye convoque les textes.

" C’est la loi sénégalaise qui dit qu’aujourd’hui, pour disposer de ça, il faut au moins que 51 % du capital soit détenu par des Sénégalais. Derrière, l’Etat, ce qu’il va vérifier, c’est si cette entreprise n’est pas fantoche. Je prends d’une année à l’autre. Par exemple, l’année dernière, quand je fais le calcul, c’était à peu près 33, 32 licences en moyenne par rapport à l’année précédente", dit-il.