NETTALI.COM- Le chef de file du Parti Senégal en Tête (SET) a expliqué les raisons pour lesquelles ils ont démissionné de la commission ad hoc devant statuer sur la levée de l'immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, accusé de viols et de menaces de morts par Adji Sarr, une jeune masseuse.

« Toutes les sensibilités devaient être présentes au sein de cette commission. A partir du moment où il y a démission de quelques membres, a fortiori des membres des autres sensibilités, laissant presque seule la majorité, toute autre décision qui serait prise par cette commission serait nulle normalement si le droit est respecté », a déclaré Moustapha Guirassy, invité de la matinale d'ITV.

Selon lui, avec la démission des deux membres, les travaux de cette commission ne devraient pas se tenir. « On viole l’article 100 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. On parle de manifestation de la vérité, mais on a l’impression qu’il n’y a pas de volonté d’aller dans le sens de la manifestation de la vérité", a encore expliqué Guirassy. Pour lui, la volonté affichée, aussi bien que par le juge d’instruction que par le Parlement, c’est d’abattre, pas n’importe quel député, mais le chef de l’opposition sénégalaise." Mais qu’ils trouvent d’autres moyens avec une autre commission, mais nous, nous quittons cette commission », fait savoir Guirassy, informant que toute décision qui sera prise par la commission pourrait être attaquée.

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