NETTALI.COM- Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication dénonce les menaces de mort dirigées contre Maimouna Ndour Faye et annonce la saisine des ministres de la Justice et de l’Intérieur pour contrer de tels agissements.

Le Syndicat des professionnels de la communication et de l’information du Sénégal ( Synpics) prend très au sérieux les menaces de mort proférées contre la patronne de la 7TV, Maimouna Ndour Faye. Bamba Kassé et ses confrères ont décidé de porter le combat de leur consœur.

Dans une déclaration de presse faite ce mardi, Bamba Kassé a fait savoir que le Synpics va saisir le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Justice, respectivement Antoine Félix Diome et Malick Sall afin qu’ils mettent fin à ces menaces dont des journalistes font l’objet. « Le Synpics s’indigne avec la dernière énergie de noter que depuis quelques temps pour une affaire qui est aussi banale que des journalistes commencent à en faire des frais. Nous disons basta. Il faut que ça s’arrête et que ça cesse tout de suite. On n’est pas dans une jungle, nous sommes dans une république », a déclaré Bamba Kassé.

Et d’ajouter : « Nous allons saisir le ministre de l’Intérieur, celui de la justice mais également nos partenaires étrangers. Nous n’allons pas laisser ces choses-là passer ».

De l’avis du secrétaire général du Synpics, le journaliste fait son travail. Il n’est pas là pour prendre fait et cause pour qui que ce soit. « Que ce soit le pouvoir ou l’opposition, le journaliste son rôle c’est de donner de l’information. Si l’information ne vous plait, c’est votre problème. Si vous pensez qu’en donnant cette information le journaliste a violé l’un de vos droits, il vous est possible de l’attaquer devant les tribunaux », soutient-il.

Pour lui, menacer de mort des gens de façon aussi visible et ostentatoire fait tiquer. « Quelqu’un qui te menace à visage découvert est à prendre au sérieux. S’il s’avère que parmi ceux qui menacent certains se trouvent à l’étranger et pensent qu’ils peuvent échapper à la justice, qu’ils sachent que avec la Commission des Données Personnelles, nous avons les moyens de les trouver où qu’ils se trouvent », prévient-il.