NETTALI.COM - L’affaire des 94 milliards refait surface. Après que sa plainte a été classée sans suite, le leader du parti Pastef/Les Patriotes ne compte pas jeter le manche après la cognée. Il annonce de nouvelles preuves.

Ousmane Sonko, quoique débouté dans l’affaire des 94 milliards, ne compte pas abandonner le combat. C’est ainsi qu’il a pris date pour d’autres révélations.

Ainsi, la livraison de ce jeudi 21 janvier de Walf Quotidien informe que l’ex-inspecteur des impôts et domaines persiste et signe. « La moitié des 94 milliards a été déjà empochée par Mamour Diallo et Cie. Ils se sont partagés 45 milliards F Cfa», prête-t-on au leader de Pastef.

Ousmane Sonko, en ces termes, semble narguer le procureur de la République : «Serigne Basssirou Guèye, s’il est vraiment courageux, je l’invite à ouvrir le dossier. Si vous voulez prendre vos voleurs, je suis prêt à vous aider à mettre la main sur eux en vous indiquant la banque et en vous donnant le numéro du compte bancaire».

Pour mémoire, le doyen des juges a pris, ce 18 janvier, une ordonnance de refus d’informer après la plainte avec constitution de partie civile par Ousmane Sonko contre Mamadou Mamour Diallo, Meissa Ndiaye, Seydou Sarr dit Tahirou et X.

Dans sa plainte, Ousmane Sonko, informe Libération, révélait que Seydou Sarr, représentant les sociétés SOFICO Sa et la Société de conciliation foncière de l’UEMOA se disant créanciers de l’Etat pour avoir racheté de la famille Ndoye et Consorts leurs supposées indemnités d’expropriation aux montants respectifs de 44 227 305 500 francs CFA et 49 950 000 000 francs CFA soit 94 177 305 000 francs CFA , avait signé le 22 août 2017 deux actes d’acquiescement avec Mamadou Mamour Diallo et Meissa Ndiaye alors qu’une expropriation pour cause d’utilité publique n’était intervenue aux dépens des héritiers susvisés.

Ousmane Sonko précisait que les délits de faux et usage de faux procèdent du fait que dans les actes d’acquiescement en cause, il a été visé le décret 1997 qui aurait exproprié la famille Ndoye alors que le dit décret concernait l’expropriation pour cause d’utilité publique de la société Saim indépendance et portait sur une superficie de 121 hectares et non 256 hectares comme mentionné.

Le magistrat instructeur a rendu une ordonnance estimant que le plaignant ne saurait justifier d’aucun préjudice subi directement par lui qui proviendrait la commission des infractions en cause. Selon lui, même à supposer établies, les infractions susvisées ne sauraient occasionner ou entrainer un quelconque préjudice ni directement ni personnellement pour l’auteur de la plainte ou quiconque à l’exception de l’Etat.