PARIS (Reuters) - Le fils de la travailleuse humanitaire Sophie Pétronin, dernière otage française au Sahel depuis son enlèvement par des hommes armés liés à Al Qaïda fin 2016, s'est envolé mardi pour Bamako, au Mali, dans l'espoir d'une libération prochaine de sa mère.

Sophie Pétronin, qui a 75 ans, a été enlevée le 24 décembre 2016 à Gao, dans le Nord du Mali, où elle dirigeait une organisation d'aide à l'enfance.

L'humanitaire française, à la santé fragile, devrait être libérée en même temps que l'opposant malien Soumaïla Cissé, enlevé en mars par un groupe lié à Al Qaïda, dans le cadre d'un échange de prisonniers, ont déclaré trois sources sécuritaires à Reuters.

Plus de 200 djihadistes ont été libérés au cours des deux derniers jours, selon des sources sécuritaires au Mali.

Sébastien Chadaud-Pétronin, qui s'est rendu à plusieurs reprises au Mali pour tenter d'obtenir la libération de sa mère, a confirmé mardi matin à Reuters avoir pris place à bord d'un vol commercial à destination de Bamako.

"Il n'y a toujours rien d'officiel", a-t-il déclaré peu avant le décollage de son avion. Il a toutefois évoqué des informations convergentes provenant de "sources fiables".

Selon une source sécuritaire française au Sahel, les otages seraient en cours de transfert vers Bamako.