NETTALI.COM – Le torchon brûle entre D-Media et le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). A l’origine de la brouille, une histoire de rupture unilatérale de contrats.

Hier, il a été reproché à Bougane Gueye Dani des « agissements » contraires à la législation du travail, avec des correspondants qui, selon l’accusation, perçoivent parfois moins de 15 000 le mois et via un opérateur numérique de transfert d’argent.

D’après le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), le groupe de presse a procédé à une rupture ‘’unilatérale’’ des contrats de ses correspondants dans les chefs-lieux de région.

La réponse du berger à la bergère est tombée. D-Media « retient de ce communiqué des attaques personnelles dirigées contre le PCA du groupe, Mr BOUGANE GUEYE ».

« Le Synpics n'est pas à son premier coup d'essai. Rappelez-vous, en, 2017, des journalistes de la Tribune avaient été embarqués dans un bras de fer qui s'est soldé par leurs condamnations pour diffamation à l'encontre de Mr BOUGANE GUEYE », riposte le texte.

« La direction de D-Media tient à préciser que ces deux collaborateurs extérieurs sont des prestataires de service donc rémunérés en échange d'un service accompli. Sur les 20 collaborateurs en région, les deux qui ont saisi le Synpics n'ont pas fait plus de quatre envois durant tout le mois d'Aout et cette situation dure depuis très longtemps. Le rédacteur en chef, Mr Simon Faye, à plusieurs reprises, a tenté de les ramener à l'ordre en vain. Alors existent t-il une entreprise dans le monde ou des collaborateurs ne travaillent pas et perçoivent leur rémunération ? », interroge le document. ; qui ajoute : « La réponse coule de source "KU LIGUEYUL MEUNUL FAYÉKU" ».

Pour se justifier, la direction de D-Media précise : « Il nous semble important de souligner que le Groupe D-Media reste l'une des rares, si non la seule entité de Presse en règle avec l'administration du travail, l'administration fiscale ainsi que toutes les institutions sociales et ça peut se vérifier. En janvier dernier, avec l'augmentation des salaires de 8% dans le secteur privé, D-Media a fait mieux en allant à 10%. S'y ajoutent tous nos contrats de travail vont au delà de ce qu'exige la convention collective ».

« Alors quelles sont les motivations du Synpics pour agir avec tant d'incohérences sans aucune vérification préalable avant de publier un communiqué haineux qui a surement fait rire plus d'un sénégalais », conclut le communiqué.